Championnat de France – Grand-Est : Le breakdance était à l’honneur à Épinal
Dimanche 16 avril avait lieu l’étape Grand-Est du championnat de France de Breaking. Organisé au gymnase de Lycée Louis-Lapicque, par l’association TempsDanses, cet événement était une occasion pour les 39 participants de se qualifier pour la finale, qui aura lieu à Reims, dimanche 30 avril.
Épreuve sélective, battle en duo puis individuel. Le sentier pour accéder aux portes de la finale était ardu pour les 39 participants de cette étape du Grand-Est de break. De Metz à Strasbourg, en passant par Épinal, les danseurs venaient des quatre coins de la région pour se défier, et prendre du plaisir avant tout.
Pas de Vosgien en finale
Le breakdance est une discipline encore victime des préjugés qu’elle émane, notamment dans les milieux ruraux. Toutefois, ce sport – qui sera pour la première fois représenté aux J.O. en 2024 – attire de plus en plus de monde. Et notamment des Vosgiens, comme l’explique Maeva Memic, directrice de TempsDanses « Par le biais de l’association, on essaye de donner goût aux intéressés à cette discipline. Ce week-end, il y a avait des Spinaliens qui ont tenté leur chance, donc on est sur le chemin du progrès ».
Un progrès, pas encore assez suffisant pour que le département soit représenté à la finale du championnat, le week-end prochain, à Reims. « On sent qu’un engouement est en train de se créer dans les Vosges. Les cours de notre coach, Pierre Jacquot, attirent de plus en plus de monde. Toutefois, c’est une danse qui, pour être performant, demande un style de vie adapté, du sommeil à l’alimentation » explique la coordinatrice de l’événement. Une rigueur qui fait la différence et explique en partie la non-qualification de Vosgiens. Ce n’est que partie remise pour les prochaines éditions, à n’en pas douter.
Une discipline passionnante, mais complexe
Les participants, qui peuvent aspirer à un billet olympique en cas de succès dimanche prochain, sont arbitrés sur de nombreux critères. Les juges évaluent la prouesse technique et artistique, ainsi que la capacité des danseurs à se caler sur les musiques, qu’ils découvrent en même temps que le public. « C’est extrêmement difficile. En quelques secondes, il faut être capable de ressentir la musique, et d’en dégager de l’émotion par la danse. Les breakeurs doivent faire preuve d’originalité et de subtilité pour impressionner le jury » explique Maeva Memic.
Divisé en quatre catégories, hommes et femmes, âgés de plus ou moins 16 ans, un candidat par tranche se rendra dans la cité rémoise, afin d’aspirer à devenir l’un des premiers représentants nationaux lors des prochains Jeux Olympiques. Pour les autres, de nouvelles qualifications auront prochainement lieu.
Pour y participer, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la Fédération Française de Danse, ainsi qu’auprès de l’association TempsDanses. « On sera heureux d’accueillir un maximum de personnes lors de nos événements. Et pour les plus hésitants, sachez une chose : essayer, c’est adopter » conclut la directrice.
Pour celles et ceux souhaitant assister à cette finale, il faudra se rendre à l’Arena de Reims, et débourser entre 12€ et 15€.