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Canoë-kayak : 2016 ou jamais pour les KlaPé !

Le 28 mars 2016 par Jordane Rommevaux

Avis de tempête en milieu aquatique : le canoë biplace pourrait disparaître du rang des sports olympiques ! L’objectif est donc d’être les derniers représentants français aux J.O. de Rio, du 5 au 21 août, pour les céistes spinaliens Klauss et Péché.

Gauthier Klauss, Matthieu Péche, Rio pourrait être la dernière occasion pour vous d’obtenir une distinction olympique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Matthieu Péché – Le comité international a décidé de réduire le nombre d’athlètes masculins et de favoriser les féminines. C’est le canoë biplace (C2) qui en paye les conséquences, pour créer la catégorie monoplace dames (C1). Tony (Estanguet, ndlr) nous l’a confirmé récemment. Ce n’est pas validé mais c’est en bonne voie, malheureusement pour nous.
Gauthier Klauss – Nous avons tout fait pour éviter cela mais nous ne sommes pas décisionnaires. Nous avons contribué à lancer la mouvance ” I love C2 “, qui a été repris par tous les céistes mondiaux. C’est dommage car c’est une discipline très ludique et vraiment intéressante à suivre. Nous en saurons plus après les J.O.

Si l’arrêt du C2 est confirmé, cela signe la fin des KlaPé ?
G. K. – Forcément ! Enfin, nous devrions pouvoir encore participer à la Coupe du monde 2017 à Pau. Ensuite, nous pourrons encore concourir quelques compétitions nationales mais la motivation ne sera plus la même.
M. P. – Nous n’en avons pas encore parlé entre nous, mais je ne me vois pas essayer de me lancer dans une carrière en solo. Si le C2 s’arrête, je m’arrêterai aussi. Je me consacrerai au trail puisque j’ai découvert ce sport et j’y prends beaucoup de plaisir. Pour l’instant, nous nous focalisons sur une chose, les Jeux olympiques.

La qualification se joue du 5 au 10 avril, sur le bassin de Pau. Comment avez-vous préparé cette échéance ?
G. K. – Nous sommes partis en Australie en début d’année pour plusieurs semaines d’entraînements intensifs, en profitant du climat estival sur place. Ça a été long et difficile mais ça nous a surtout permis de retrouver une forme optimale et de peaufiner notre glisse.
M. P. – Le séjour nous a permis de retrouver nos automatismes. On a pu tenter des choses qui seront bénéfiques pour la suite de la saison.

Partez-vous favoris pour la qualification ?
M. P. – On nous présentait, en 2012, comme les outsiders et nous avons fini au pied du podium olympique. Cette année, nous allons nous servir de notre expérience pour remporter les 2 courses nécessaires à la qualification. Et nous viserons le plus haut possible à Rio. À nous de gérer la pression pour y arriver.
G. K. – On est plutôt en forme et nous serons dans le coup. Ça va être une vraie bataille navale et on est loin d’être favoris. Le plus dur est à faire mais nous nous donnons les moyens de nous qualifier. Cette année, nous sommes à fond sur les J.O. Toutes les autres courses seront préparatoires. Notre programme est minuté à la seconde pour y arriver.

À 28 ans, vous avez remporté une nouvelle Coupe du monde, en septembre 2015 et une médaille de bronze en Championnat du monde. Qu’est-ce qu’il vous manque pour être heureux ?
M. P. – La plus belle de toute : la médaille olympique. Mais avant de penser aux Jeux Olympiques, il faut déjà mériter sa place. Et ça commence par les qualifications nationales.
G. K. – Je dirais même que nous voulons LE titre olympique. C’est ce que nous désirons le plus après l’échec de 2012. Nous serons l’unique représentant national dans notre catégorie, donc l’échec serait d’autant plus difficile à digérer.

Piges Canoë-kayak
Du 5 au 10 avril
Bassin de Pau
Infos : =http://www.ffck.org/]www.ffck.org

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