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Gérald Lejeune, un parcours gourmand qui ne fait que commencer

Le 17 décembre 2013 par Bruno Veillon

Son parcours l’a mené jusqu’en finale où il remporte une belle seconde place. Presque sacré Meilleur Pâtissier sur M6, le candidat vosgien de Saint-Nabord Gérald Lejeune en a tiré une vraie notoriété. Le début d’une nouvelle vie ?

Quel est votre sentiment après cette seconde place ? Déçu ou heureux ?

Cette seconde place j’en suis très fier. Je ne pensais vraiment pas arriver aussi loin dans le jeu, c’est un parcours incroyable. En plus, il n’y a pas souvent des Vosgiens qui participent à des émissions comme cela… ou alors ils n’y restent pas très longtemps !

Ça vous est venu comment cette passion, parce que vous exercez la profession de chauffeur qui n’a rien à voir…

J’ai toujours plus ou moins aimé ça, jusqu’à ce que je rencontre ma femme qui aime bien cuisiner. Elle aime plutôt le salé et moi le sucré… J’ai alors commencé tranquillement en réalisant une brioche, un gâteau… Depuis quatre ans, je regarde beaucoup d’émissions culinaires, je me suis acheté un robot, des plaques, des cercles… Ça coûte horriblement cher. Mais quand on aime on ne compte pas ! La cuisine est devenue ma pièce préférée de ma maison.

Comment avez-vous sauté le pas pour vous inscrire à l’émission ?

C’est ma femme qui m’a inscrit ! Je ne voulais pas y aller, j’avais peur de paniquer devant les caméras et face aux millions de téléspectateurs… Mais à force je me suis pris au jeu, aujourd’hui on me proposerait une émission télé, je serai preneur !

Ça n’a pas toujours été montré à l’écran, mais vous avez terriblement souffert physiquement durant ce tournage. Vous avez même failli stopper le tournage.

J’avais un mal de dos terrible, j’ai souffert de trois hernies. Durant la fameuse épreuve des crêpes, j’ai avalé 14 sachets de codéine pour tenir. Le kiné insistait pour que j’arrête l’émission, mais moi je ne voulais pas, je voulais aller le plus loin possible. La production m’a acheté une ceinture lombaire pour que je puisse tenir et j’étais assisté d’une personne pour enfourner les plats. C’est un assistant qui les mettait à ma place dans le four car je n’avais pas le droit de me baisser. Mais ça ne se voit pas trop à l’écran, M6 a coupé les séquences au montage. 

Cyril Lignac et Mercotte, ils sont vraiment adorables dans la réalité ?

Oui ! Ce sont des gens géniaux et très francs. Ils n’hésitent pas à dire ce qu’ils pensent et tant mieux. J’ai eu encore récemment Cyril au téléphone, il a pris des nouvelles. J’ai beaucoup appris à leurs côtés, tout comme avec les invités des masterclass. Julien Alvarez, champion de monde de pâtisserie m’a beaucoup marqué, son mille-feuilles était parfait ! J’ai beaucoup aimé aussi Guy Krenzer, le pro des macarons, on est encore en contact ensemble.

Quels sont vos projets maintenant ?

Ouvrir une pâtisserie sur Epinal, mais c’est encore flou. Il faut d’abord que je passe le CAP Pâtissier pour avoir l’autorisation de diriger ce type d’établissement. Ça ne sera qu’une formalité, car je bénéficie d’équivalence de diplômes et de solides bases en pâtisserie ! Je le passerai en candidat libre. En attendant, je vais animer des ateliers à domicile et dans les commerces qui le souhaitent. 


Crédit photo M6

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