La doudoune : Un vêtement au sommet
Pièce essentielle dans un dressing pour certains, compliquée à porter pour d’autres, qu’elle plaise ou non, la doudoune fait parler d’elle chaque hiver. Depuis sa création en 1956, elle a su s’imposer sur les podiums et s’adapter aux tendances. Zoom sur une pièce devenue iconique et intemporelle.
L’hiver est là et le choix de pièces chaudes est essentiel. Le côté cocooning, protecteur, c’est justement ce qu’offre la doudoune, grâce à sa structure isolante. Contrairement aux autres vêtements classiques, elle est formée de deux couches. L’isolant est le critère le plus important dans le choix du modèle.
Quel type de duvet choisir ?
Le duvet naturel : c’est un excellent isolant pour braver les conditions extrêmes tout en obtenant un look léger et fluide. On privilégie le duvet d’oie à celui du canard, car plus chaud.
Le duvet synthétique : longtemps considéré comme bas de gamme ou de moindre qualité, il est de nouveau mis en avant. Résistant à l’eau, il est généralement conçu en polyester, en nylon ou en fibres végétales.
Un peu d’histoire ….
Certains attribuent l’origine de la doudoune à l’Américain Eddie Bauer. Dans les années 1930, lors d’une excursion, il doit faire face à des températures glaciales et frôle l’hypothermie. Il décide alors de créer une veste très chaude pouvant résister à des conditions polaires. Pour d’autres, l’Allemand Klaus Obermeyer serait le créateur de la doudoune. Cet ingénieur en aéronautique souhaitait assurer le confort des élèves de son école de ski. Au cours des années 1940, il a l’idée de découper une couette composée de duvet d’oie pour en faire une veste chaude. C’est de ce besoin qu’est née, en 1947, la fameuse veste matelassée. Klaus Obermeyer n’a pas déposé de brevet pour la création de ses doudounes, contrairement à Eddie Bauer. Dans l’Hexagone, Lionel Terray, célèbre alpiniste, développe dans les années
1950 la première doudoune française pour Moncler, une société d’équipements techniques dédiés à la montagne. Il conçoit une veste en plumes d’oie qu’il testera lors de ses différentes expéditions en montagne. La marque fournit l’équipe de France de ski alpin aux JO de 1968. La doudoune Moncler devient alors populaire et investit les garde-robes.
Des pistes aux podiums
Peu importe son origine, la doudoune est très vite descendue dans la rue. Des créateurs, comme Thierry Mugler, en font un must-have dans les années 1960. Vingt ans plus tard, place à la version pop et colorée, puis c’est le côté streetwear, tout droit venue des États-Unis, qui débarque dans les années 1990. Depuis les années 2000, des modèles plus légers se portent sous les manteaux pour une allure plus chic. Sans oublier les modèles phares de the North Face, Magiela, Balenciaga ou Chevignon. Flashy, oversize, avec ou sans manches, ajustée… la doudoune s’adapte à tous les styles : décontracté, casual ou sport. L’important est de choisir le modèle qui met sa morphologie en valeur.
À chacun sa doudoune
Quelle doudoune quand on est petit(e) ?
Il est préférable d’adopter un modèle court ou mi-long.
Quelle doudoune quand on est grand(e) ?
Toutes les longueurs vous iront, même la doudoune XXL.
Effet stylé assuré !
Quelle doudoune quand on est rond(e) ?
Pour éviter l’effet “bonhomme de neige”, préférez un modèle
avec une coupe ajustée, cintrée, voire ceinturée et mi-longue.
Privilégiez les modèles à rembourrage léger.
La Tendance cet hiver
l Ceinturer sa doudoune oversize à la taille
l La doudoune argentée
l La doudoune longue
l La doudoune bi-matière
l Le modèle sans manches
Un article réalisé en partenariat avec le Magazine Tandem, à consulter ICI
