Un p’tit coin d’paradis durable !
Après des générations pro pelouse, les Français sont de plus en plus nombreux à y revenir. Envie de mieux manger, souci d’économies, besoin d’être en harmonie avec la nature
Les raisons de ce retour au jardin vivrier sont sûrement multiples, mais on peut être certains d’une chose, la motivation est franchement orientée plaisir ! [size=2]Un plaisir qui ne boude pas la production, mais qui ne veut plus considérer le potager comme un endroit besogneux sujet de corvées quotidiennes et récurrentes longues comme les dizaines de mètres linéaires des rangs de pommes de terre ou de haricots à semer, biner, arroser, récolter
[size=2]L’idée est de s’offrir un cadre de vie agréable, récréatif et de compléter les courses par une production maison qui n’a rien d’extensif mais qui permet de renouer avec la nature et d’avoir une démarche de consommation plus citoyenne.
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[size=2]Aujourd’hui dans un jardin, on produit ses salades, ses tomates et ses aromates
et puis on fait son propre composte avec les épluchures, histoire de rendre à la nature un peu de ce qu’on lui a pris. On remplace la pelouse gourmande en eau par des massifs de vivaces ou de la prairie et on installe un équipement précieux : le récupérateur d’eau ! [size=2]Dans ce jardin plaisir, on permet à tout le monde de vivre en harmonie. Les insectes peuvent s’y racheter une conduite, on découvre des vertus aux mauvaises herbes, on arrête de scarifier inutilement la terre
Bref on se met au bio !
Le jardinier du 21e siècle
Pas besogneux pour un sous, ce jardin avec sa tonnelle au-dessus de la terrasse conquise sur la pelouse l’an dernier, sa cabane dans les arbres où il fait bon prendre un apéro insolite, sans oublier le hamac où le maître des lieux rêve d’une recette pour ses topinambours. Le jardinier a lui aussi beaucoup évolué, il passe plus de temps à échanger des plantes avec des inconnus lors de manifestations de dons de végétaux, qu’à traiter son jardin contre les pucerons et autres envahisseurs pulvérisateur en main.
Ce jardinier altruiste serait-il en passe de devenir un homme de “culture” qui colonise jusqu’à son rebord de fenêtre pour y faire pousser quelques curiosités ? En plus de découvrir, depuis quelques années, les légumes anciens, il sort des sentiers battus et expérimente la culture du goji, du nashi ou de plantes officinales.
Le jardin tendance déco
La tendance est au recyclage. Saluons l’arrivée d’objets vintage comme les arrosoirs et les pot à lait en fer blanc, les belles poteries en grès, les outils anciens avec leur manche en bois, les paniers en osier que l’on trouvera pour “deux francs six sous” lors d’un vide-grenier dans le village d’à côté. [size=2]Ouf ! Fini le salon de jardin en PVC blanc ou vert
Les designers l’ont bien compris et développent des gammes de meubles de jardin aux aspects béton vieilli, aciers et ferronneries patinés par le temps, ou vert de gris.
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Mais la grande vedette du jardin, c’est le bois. [size=2]Pour les terrasses, les tonnelles, les claustras qui découpent de jolies ombres et abritent une jolie clématite ou un chèvre-feuille au parfum envoûtant, le mobilier de jardin, son cachet est irrésistible. Des articles souvent réalisés en pin, résistant et peu onéreux, ou en bois exotique, réputés pour leur esthétique. Veillez à ce que ces bois soient issus de forêts gérées durablement et en attestent par les labels FSC (pour les bois exotiques) ou PEFC (pour les bois en provenance d’Europe). Et pour qu’ils résistent au temps, entretenez-le régulièrement avec de l’huile de lin. C’est naturel et bon pour le protéger aussi bien de l’humidité que du gel et lui redonner tout son éclat.