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Produire sa nourriture chez soi : l’alternative pour consommer sain

Le 18 octobre 2014 par Bruno Veillon

Cueillir sa salade à sa fenêtre, manger l’oeuf de sa poule, faire pousser ses champignons et demain avoir une ruche domestique, la mode est à l’auto-production.

Après le fait-maison, le produit chez soi. Selon un sondage TNS Sofres datant de juin, 43 % des Français produisent chez eux, des fruits, des légumes, des salades, des herbes aromatiques et même un Français sur dix dispose d’oeufs pondus à domicile.

Ce phénomène est en croissance et lié à une perte de confiance envers les produits alimentaires (-8 % selon les études de son institut entre 2012 et 2014), notamment après le scandale des lasagnes au cheval.

Une ferme verticale à la maison

La mode des poulaillers urbains est effectivement en vogue, surtout depuis que les collectivités les subventionnent car les poules aident à recycler les déchets. Ce qui est nouveau, c’est la tendance à vouloir produire de plus en plus de choses, dans tous les coins, sur son balcon, un rebord de fenêtre ou même dans son appartement. Aux États-Unis sont nées les “windowfarms”, des mini-fermes verticales d’intérieur. Concrètement il s’agit de colonnes de dix plants (laitue, mâche, herbes aromatiques, fraises, etc.) irriguées au goutte-à-goutte et placées à proximité de la lumière d’une fenêtre.

Ensuite, avec des ciseaux, on récolte uniquement les feuilles dont on a besoin pour faire sa salade, et on laisse le reste pour plus tard. Une bonne façon aussi de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Une ruche à domicile

Il y a même des idées un peu plus audacieuses. Un spécialiste a par exemple mis au point “Urban Beehive”, une ruche domestique d’intérieur. Une goutte ultra-design est accrochée à la fenêtre à l’intérieur de la maison et les abeilles vont et viennent à l’extérieur par un petit tunnel perforé dans la vitre. 

Les enfants peuvent observer en transparence le travail de la ruche et les parents récolter le miel. Pour l’heure, il s’agit juste d’un prototype mais qui préfigure peut-être des installations de demain.

Source : AFP

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