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Académie de danse d’Épinal : Lydie Fornage danse les Vosges !

Le 01 septembre 2022 par Francoise Fontanelle
Académie de danse d'Épinal : Lydie Fornage danse les Vosges !
L'école de Lydie Fornage est un lieu où les amateurs éclairés peuvent s’épanouir et une passerelle vers la pré-professionnalisation pour les élèves qui le souhaitent.

Le 3 septembre, au Parc du Cours à Épinal, les Associations en fête permettront à plus de 200 associations de se faire connaître du public. Lors de cette édition nouveau format, vous pourrez rencontrer Lydie Fornage, professeur de danse, chorégraphe et danseuse. Spinalienne, ancienne élève de Sandra Varova, dont elle a repris l’école pour créer Lydie Académie de danse à Épinal, elle défend et enseigne la danse. Un art qu’elle appréhende dans toutes ses formes et sa modernité.

Vous pratiquez la danse classique depuis l’âge de sept ans…

Oui. Donc, depuis quelques années déjà (Rires). Mais j’ai bénéficié d’une ouverture à d’autres esthétiques assez rapidement, vers 10 ou 12 ans. Et c’est un schéma que je reproduis aujourd’hui. J’ai eu la chance de participer à des stages de claquettes avec Jacqueline Figus, de jazz avec Matt Mattox (danseur, chorégraphe et pédagogue américain, figure incontournable de la danse Jazz. Ndlr), ou encore Géraldine Armstrong. Tous étaient alors des pointures dans leur domaine. En contemporain, c’est venu plus tard, lorsque j’étais à l’École du Ballet de Lorraine, je participais aux ateliers donnés par les chorégraphes en résidence. Cette ouverture sur d’autres styles de danse me semble indispensable pour trois raisons. Si l’on se lasse un peu du classique et de sa rigueur, cela permet d’offrir une bouffée d’oxygène ; surtout à la période de l’adolescence, lorsque l’on commence à se rebeller et à rejeter ce que l’on a appris. La seconde raison, c’est parce que cela nourrit le notre technique classique. Par exemple, en jazz ou en contemporain, on travaille sur le poids du corps et on apprend à s’ancrer dans le sol, cela permet de mieux comprendre, par opposition, la recherche de verticalité et de légèreté dans le classique. Et enfin, s’essayer à d’autres styles, permet de mettre en valeur d’autres facettes de chaque personnalité. En fait, mon objectif est de permettre à chacun de s’épanouir en pratiquant différents styles de danse, tout en s’appuyant sur la base solide du classique.

Danser ici et ailleurs – « Jouons au Loup ». Chorégraphie dansée dans la forêt de Nomexy autour du loup de Gwenael Stamm.

Chaque année, des filles et des garçons entrent à l’Académie de danse. Qu’attendent ces enfants ?

Les enfants arrivent à l’âge de six ans. Les filles s’attendent à danser en tutu et à faire des pointes ! C’est important de leur expliquer que le tutu est un costume de scène, et non la tenue pour s’entraîner, qui doit laisser apparaître la posture du corps. Concernant les pointes, elles devront attendre l’âge
de 10 ans. Mais Oscar (le squelette, prof d’anatomie. Ndlr) me permet de leur expliquer que les petits os de leurs pieds sont encore tout mous, « comme des chamallows » et risqueraient de se déformer sous leur poids. Ces quatre ou cinq années sont importantes et utiles pour se préparer : muscler son dos, ses chevilles et acquérir une bonne tonicité du corps. Dès les tout premiers cours de pointes, les élèves se rendent compte de la difficulté, de l’utilité de cette préparation physique et, rapidement, elles font des progrès. Et ça c’est très chouette ! Du coup, une fois cette première étape franchie, performer sur pointes devient un nouveau challenge.

Comment sont organisés les cours entre classique, jazz, contemporain et danses de caractère ?

Les élèves suivent deux cours hebdomadaires de danse classique. Pour les autres disciplines, nous fonctionnons sous forme d’ateliers qui, suivant les niveaux, ont lieu les samedis ou sous forme de stages pendant les petites vacances. Tant qu’il s’agit d’initiation à d’autres disciplines, j’assure la transmission et, si je veux aller plus loin, je fais venir des intervenants spécialisés, comme dernièrement Cécile Pilon, danseuse contemporaine de la Compagnie Encore (54). Les projets que je porte sont généralement l’occasion de se plonger dans de nouveaux univers. Par exemple, pour un projet à l’abbaye de Moyenmouthier, il y a quelques années, j’avais fait venir un spécialiste de danse de la Renaissance et, pour une soirée avec le groupe Who’s the Cuban à la Souris verte, un intervenant en salsa cubaine. Pour des chorégraphies en hip hop et la danse lyrique, je travaille avec Mélodie Gollé. Ces rencontres permettent d’avoir un regard professionnel et de se renouveler.

Quel est le regard de vos élèves sur ces autres esthétiques ?

Ils sont très enthousiastes. Forcément, parce que c’est nouveau. Et parce que cela leur donne l’occasion de se placer dans de nouveaux états de corps.

Danser ici et ailleurs – « L’art en mouvement ». Danse au MUDAAC, au fil de l’art ancien et contemporain.

Certains élèves pratiquent depuis longtemps à l’Académie de danse ?

Oui. Certains m’ont fait confiance alors que j’étais encore en formation. Depuis sept années, mon enseignement commence à porter ses fruits, et certaines élèves qui ont débuté la danse à l’Académie ont acquis un excellent niveau au point d’envisager une carrière professionnelle. Une de mes élèves a intégré le conservatoire de Nancy. Une autre est maintenant en horaires aménagés au Conservatoire de Dijon. Elle vient de passer sa fin de deuxième cycle avec mention bien et poursuit son chemin. D’autres se sont dirigés vers la danse contemporaine.

Quelle est la vocation de l’école ?

Mon objectif est de faire de cette école, un lieu où les amateurs éclairés pourront s’épanouir et une passerelle vers la pré-professionnalisation pour les élèves qui le souhaitent. L’Académie est aujourd’hui reconnue comme une école, avec un apprentissage sur la technicité de la danse classique et des autres esthétiques. Avec les ados-adultes, nous créons, en plus, un esprit de troupe, de compagnie lorsque nous menons des projets. Des projets que je souhaite ancrer dans le territoire, avec les acteurs locaux tels que la Souris Verte, Scènes Vosges, l’ESAL (l’École Supérieure d’Art de Lorraine à Épinal. Ndlr) et des compagnies de théâtre.

Pouvez-vous nous donner un exemple ?

En mars dernier nous avons mené un projet de création en partenariat la compagnie lyonnaise Antiquarks, en résidence à la Souris Verte, et l’orchestre symphonique de Saint-Dié avec qui nous avons partagé la scène. La création a été montée à Saint-Dié, et sera redonnée, cette fois, avec l’orchestre spinalien Allegro Vi’vosges, le 24 septembre prochain à la Rotonde de Thaon-les-Vosges. Les ateliers de création, les répétitions et les déplacements, créent un bel esprit de troupe. Cela permet aux plus jeunes de se projeter et de « toucher du doigt » ce qu’est la vie dans une compagnie et de rencontrer des artistes de milieux différents.

C’est l’émotion que vous placeriez en premier dans votre définition de la danse ?

C’est vrai. Je fonctionne « à l’émotion », c’est mon moteur de création et je cherche a transmettre cette émotion à travers la danse. Je puise l’inspiration dans des textes ou des musiques, mais aussi dans des situations et de corps qui fonctionnent ensemble. Je dis souvent à mes élèves qu’ils sont ma source d’inspiration. Quand je les vois danser ensemble et qu’il y a une belle harmonie ou une complémentarité, d’un coup l’émotion surgit.

Comment faites-vous pour la saisir ?

Ces moments sont gravés en moi. Quelques fois je filme, surtout pendant les ateliers de création, pour garder de la matière que je modèle quand c’est le bon moment. Mes danseurs retrouvent alors des schémas et des sensations qu’ils ont traversés. Ce que j’adore chez mes élèves, c’est leurs particularités, leur identité qui se traduit dans leur façon de bouger et dans leur façon d’appréhender une consigne. La danse classique a souvent été enseignée sur un schéma type Opéra de Paris, où il faut une homogénéité du corps de ballet. Mais c’est impossible à réaliser dans une école d’amateurs. Je trouve plus intéressant de transmettre une technique en l’adaptant à chaque morphologie et de proposer une danse dans laquelle on trouvera à la fois une harmonie et une expression de chaque personnalité.

C’est au Centre Chorégraphique National (CCN) – Ballet de Lorraine, que vous avez perfectionné votre pratique et cette ouverture esthétique ?

Oui. Je suis arrivée à l’école du ballet de Lorraine en 2009. J’ai besoin d’être élève, de continuer à m’entraîner, à apprendre.

Lydie Fornage dans le rôle de Jeanne.  

Quel est votre meilleur souvenir au CNN ?

J’y ai beaucoup de beaux souvenirs. Mais Jeanne, un ballet contemporain en hommage à Jeanne d’arc, l’est tout particulièrement, car je venais de réussir l’Examen d’Aptitude Technique, qui me donnait droit d’accéder à la formation au Diplôme d’État pour devenir prof de danse. Cela m’avait donné confiance en moi et permis de vivre pleinement le rôle de Jeanne. Ce ballet était fort et puissant, avec une gestuelle contemporaine très dansée, tout ce que j’aime.

Vous avez, en parallèle de la danse, fait un beau parcours scolaire : Hypokâgne,Kâgne, puis la Sorbonne à Paris et créé le service communication interne du Conseil départemental des Vosges…

En fait j’ai eu un parcours d’études et professionnel classiques, tout en menant un parcours d’amateur « éclairé » en danse, jusqu’à ce que je passe les diplômes pour enseigner ma passion. J’ai quelques fois l’impression d’avoir eu plusieurs vies… (Rires) J’ai beaucoup d’empathie pour les danseurs amateurs qui donnent de leur temps pour acquérir un bon niveau technique et font beaucoup de sacrifices pour mener en parallèle une vie professionnelle, une vie de famille et continuer à danser en s’investissant dans des projets comme ceux que nous réalisons. On a souvent tendance à sous-estimer ces « amateurs », alors que ce sont des personnes exceptionnellement investies. Pour exemple, mon partenaire sur ma dernière création pour Rues et Cies, est médecin généraliste. Accaparé par son métier pendant la pandémie, il s’est complètement réinvesti dans la danse pour mener à bien ce projet.

Ce sont des projets que vous allez développer à l’avenir ?

Oui cela fait partie l’ADN de l’école de danse : s’ancrer sur le territoire et le valoriser. Le projet « Danser ici et ailleurs », pour lequel nous avons dansé dans différents lieux des Vosges, en est un bon exemple. Je souhaite connecter mes danseurs avec le milieu artistique local et de mixer les genres en permettant des rencontres entre les acteurs culturels des Vosges et d‘ailleurs, comme avec la compagnie lyonnaise Antiquarks ou la compagnie de théâtre vosgienne Rêve général, en résidence sur la Communauté d’Agglomération d’Épinal. En l’occurrence, Les élèves ont reçu des enseignements de théâtre, après quoi nous avons crée une chorégraphie que nous avons donnée en lever de rideau de leur pièce. Il y a tellement de choses à faire et de liens à tisser, qui permettent de se renouveler continuellement. C’est super stimulant !

Danser ici et ailleurs est conçu comme un carnet de voyage. Issu du travail chorégraphique de Lydie Fornage et de ses élèves, ce projet réalisé en 2021. Il invite à faire converger différents modes artistiques et, au travers des 19 lieux de tournage, à démontrer que tout endroit est support à la danse. Le livre est accompagné d’un DVD réalisé en partenariat avec l’École Supérieure des Arts de Lorraine.

À ce sujet, vous venez d’éditer un « carnet de voyage » accompagné du DVD du projet que vous avez réalisé en 2021 Danser ici et ailleurs. Du rêve à la réalité. Quelle était la nature de ce projet ?

Il s’agissait de prendre le contre-pied de cette période difficile qu’a été la pandémie de Covid-19. De réaliser un film, mais aussi un carnet de voyage retraçant tous les tournages que nous  avions fait dans différents endroits des Vosges. À Épinal, Saint-Dié, mais aussi dans les Hautes-Vosges, ou encore dans la forêt de Nomexy. L’objectif était conserver un souvenir « extra » ordinaire de cette période « extra » ordinaire et, par la même occasion, de valoriser notre beau territoire.

Où peut-on se procurer le livre ou visionner le film ?

Le livre et le DVD du film sont disponibles à l’Académie et seront en vente lors de la journée Les Associations en Fête au Parc du Cours à Épinal le 3 septembre prochain. Je travaille actuellement à en proposer de nouvelles projections mais rien n’est encore fixé…

L’inconnue des bancs publics a été créé par Lydie Fornage pour l’édition 2022 du festival Rues et Cies.

Votre dernier projet en date était pour Rues et Cies… Comment avez-vous travaillé sur ce spectacle ?

Le kiosque, au Parc du Cours, est un lieu très intéressant à exploiter. Nous avons travaillé autour des bancs, et de la rondeur du kiosque, mais aussi à partir de textes écrits et postés par Nicolas Mathieu sur Instagram. Textes traitant de la vie quotidienne, du temps qui passe, de l’amour… Je jouais le rôle d’une personne qui observe les gens sur les bancs publics et s’imagine leur histoire ou des passages de vie. Lorsque l’on est sur une esthétique plutôt contemporaine, nous travaillons en ateliers d’improvisation. Le travail s’est effectué « in situ » autour des bancs puis dans le kiosque. Je filme ces ateliers, et je construis mes chorégraphies à partir de cette matière improvisée et des émotions qu’ont suscité en moi les textes de Nicolas Mathieu.

Quels sont les danseurs, ou chorégraphes, qui inspirent vos élèves ?

Hugo Marchand, bien évidemment ! (Rires). Comme on le voit dans le studio de danse, il n’y a pas de photos aux murs. Je ne suis pas du genre « fan de » tel ou tel danseur étoile. Mes sources d’inspiration sont diverses et variées. Mais mes élèves savent que j’adore Angelin Preljocaj et sont, eux aussi, sensibles à cette esthétique-là. On a aussi beaucoup parlé de Benjamin Millepied à l’époque où il était à la direction de l’Opéra de Paris et je continue de le suivre dans ses projets de chorégraphe. Faire part de mes centres d’intérêts à mes élèves contribue à leur transmettre une culture chorégraphique.

Et la culture a également une place importante dans vos enseignements…

Oui. D’ailleurs en juin dernier, nous avons fait une escapade à Versailles. La Cie de Ballet de Thierry Malandain, donnait une création sur Marie Antoinette, dans un esprit néo-classique, à l’Opéra de Versailles. Nous en avons profité pour visiter les jardins le matin, car je fait régulièrement le lien entre l’esthétique de la danse classique et l’époque de Louis XIV : les arrondis des ports de bras à l’image des bassins, les allées rectilignes du parc à l’image des lignes de jambes ou de la recherche de verticalité. Tout cela permet de les faire s’ouvrir sur la culture chorégraphique et de nourrir leur imaginaire. Ça change des « chore TikTok » ! (Rires) avec lesquelles nous sommes aujourd’hui en concurrence et qui menacent notre patrimoine. La danse classique fait partie de la culture française, elle est notre patrimoine.

Danser ici et ailleurs – « Ode à la nature ». Une expérience poétique dans l’atmosphère particulière du Camp celtique de la Bure.

La danse est aussi un art qui évolue. Le breakdance deviendra discipline olympique en 2024. Qu’en pensez-vous ?

La Danse a toujours été à un carrefour entre l’art et le sport, entre le partage d’émotions et la performance physique. Dans le cas de la danse classique, on a pêché en s’inspirant trop de la pédagogie de l’Opéra. La rigueur est certes une qualité première dans toute discipline, mais on a fini par percevoir de la danse classique est une discipline réservée à quelques élites. Heureusement, la danse contemporaine est arrivée dans les années 1980 et des personnes comme Jean-Claude Gallotta l’ont rendue plus accessible. Quelques pédagogues ont aussi eu l’intelligence de s’en inspirer pour revoir l’enseignement de la danse classique afin qu’elle soit pratiquée par le plus grand nombre et qu’elle demeure un art vivant.

Un art vivant qui continue d’attirer des danseurs et un public.

C’est vrai. Par l’émotion, on parvient à toucher même les plus « hermétiques » à la danse classique. Il y a des choses que l’on partage tous, comme avoir envie de vibrer. C’est ce que j’aime aller chercher : transmettre les émotions et entrer en connexion avec le public.

C’est ce que vous avez recherché en travaillant dans des lieux non conventionnels ?

Oui. Il y a trois ans, lorsque nous sommes allés danser dans l’ancienne papeterie Lana, à Docelles, le public était invité à se déplacer avec les danseurs dans différents lieux du site. De plus l’espace scénique était tout sauf conventionnel : il n’y avait pas la barrière de la scène. Nous avons eu une vraie relation avec les spectateurs parce qu’ils étaient très proches de nous et parce que nous étions toujours visibles les uns des autres. Les danseurs en gardent un souvenir absolument extraordinaire car l’émotion exprimée par la chorégraphie se transformait en énergie collective.

Est-ce compliqué d’avoir accès à ces lieux ?

Tous les deux ans je crée un spectacle avec tous les élèves de l’Académie mais lorsque l’on présente 120 élèves, dont les plus jeunes ont six ans, on est vite contraint par la sécurité et la logistique. En revanche, ce sont des expériences que nous pouvons vivre lorsque nous nous investissons sur des projets avec un groupe de danseurs plus restreint. Nous devons continuer de faire vivre nos magnifiques lieux de culture, mais le fait de ne pas être dans nos murs de théâtre fait partie de la démocratisation de la danse. Nous artistes, avons aussi pour mission d’aller au devant du public pour lui faire prendre conscience qu’il peut passer un bon moment en regardant de la danse, mettre en valeur des lieux et convertir les non coutumiers de cet art. Je crois que le jeu en vaut la chandelle !

Bio Express

Née à Épinal
Entre à l’Académie de danse de Sandra Varova à l’âge de 7 ans.
De 2005 à 2010, assistante de Sandra Varova et répétitrice de ballets à l’Académie.
2009, entrée à l’École du Ballet de Lorraine à Nancy.
2010, examen d’Aptitude Technique en danse classique- Formation en histoire de la danse et musique et anatomie.
De 2011 à 2014, professeur de danse et animateur danse (Vittel, Épinal, Thaon-les-Vosges).
2015, création de Lydie-Académie de danse à Épinal.
Membre de l’Association Française des Maîtres de Danse Classique depuis 2005.

Antiquarks.

L’actu de Lydie Fornage

  • Samedi 3 septembre : Les Associations en Fêtes, Présentation de Lydie Académie de danse au village des associations. Au Parc du Cours à Épinal 10 h 18 h
  • Samedi 24 septembre : Au pied du mur de nos certitudes, Richard Monségu, directeur artistique du groupe et Cie Antiquarks, associé à La Souris Verte pour une résidence d’artiste, propose une création où l’alchimie opère entre les danseurs classiques de Lydie Académie de danse, l’orchestre symphonique Allegro Vi’Vosges et les musiques actuelles métissées, proposées par les musiciens de la Cie Antiquarks. Une création riche de sens associant artistes professionnels et amateurs autour d’un thème fort : ces murs invisibles qui déroutent la reconnaissance mutuelle entre les hommes… À la Rotonde de Thaon-les-Vosges – 20 h 30. Billetterie sur le site de La Souris Verte et sur place.

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