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Tartine Reverdy vous enchantera avec son spectacle Le Grand Huit émerveillera le 27 janvier à Neufchâteau

Le 11 janvier 2024 par Francoise Fontanelle
Le Grand Huit
© Thailês Breton

Le Grand Huit, c’est un tour de chant au sens littéral du terme. Ici, l’aiguille de la grande roue pointe sur le répertoire festif de la Cie Tartine Reverdy. Un spectacle où fourmillent poésie, nature, soleil et couleurs ! Un joli cadeau proposé par la Communauté de communes de l’Ouest Vosgien qui met la compagnie et le spectacle jeunesse à l’honneur. Spectacle, ateliers, exposition, Tartine Reverdy, la « Dame du Manège », nous présente ce rendez-vous spectaculaire.

Tartine, c’est une vraie chance de vous voir à nouveau au Trait d’Union à Neufchâteau.

Oui. Nous étions venus pour Une heure au ciel et Dans les bois. La compagnie pensait s’arrêter sur ce spectacle. Un spectacle qui répondait à mon envie de parler de la beauté de la nature et des défis pour la préserver. Les enfants ne sont pas le monde de demain, mais le monde d’aujourd’hui. Ils me semblent plus conscients et plus sensibles que les adultes sur ces questions.

Pendant le confinement, le régisseur lumière a proposé que l’on se retrouve pour chanter toutes les chansons de notre répertoire depuis l’an 2000. Ce petit set en plein air nous a permis de voir que nous avions toujours du plaisir à les chanter. Puis, un jour, Thierry Macia, le directeur de la Maison des Arts et des Loisirs du Léman, me dit « C’est quoi cette histoire ? On m’a dit que tu allais t’arrêter… Pas question. Fais-moi une création pour mon festival jeune public de l’automne 2023 ! » Moi qui adore dire oui, je me suis immédiatement mise au travail.

J’ai fait une liste de mots. Le premier : feu d’artifices. Le deuxième : mouvement. Le troisième : couleur. Et le quatrième : la fête. L’idée du Grand Huit, c’est de faire la fête. De passer dans tous ces théâtres qui nous ont si bien accueillis. Où l’on a été si contents de rencontrer un public génial.

Pour ce spectacle, on a simplement passé des coups de téléphone aux responsables de la programmation de ces salles. Ce qui a été fantastique, c’est de voir qu’à chaque fois que je prenais mon téléphone, chacun avait envie de nous recevoir pour faire cette fête.

La roue continue donc de tourner pour votre compagnie.

Et Le Grand Huit, c’est une roue. C’est aussi notre huitième spectacle. J’aime bien quand il y a plusieurs sens pour un seul mot ou dans une seule phrase… On avait envie que ce spectacle soit grand, fort, costaud, joyeux et dynamique. Qu’il porte toutes les couleurs de tous les CD que l’on a pu faire depuis plus de vingt ans. Je précise que ce n’est pas un tour de chant, mais bien un spectacle jeunesse.

Avec les enfants, c’est très agréable de tirer un fil pour les emmener dans l’histoire de la première à la dernière seconde. Ici, le fil rouge est une grande roue récupérée du spectacle C’est très bien que l’artiste Anne-Sophie Schiegg avait décoré. Pour Le Grand Huit, elle a été repensée et repeinte par Léonie Bruxer, afin que chaque pale raconte un bout de chanson. Automatisée et dotée d’une voix bien à elle, réalisée par Anne List, elle est devenue le personnage qui rythme le spectacle en s’adressant aux musiciens et au public.

Vingt ans de répertoire, ça fait beaucoup de chansons… Comment avez-vous fait la sélection ?

Le choix s’est fait collégialement. Régulièrement, on se mettait tous autour d’une table. On ne l’a pas fait en se disant « Celle-là va bien passer » mais « J’ai envie de chanter ça ! ». Tout le monde a participé. Benoît Burger, notre régisseur son, voulait que l’on reprenne La reine de la confiserie, et Stéphane Cronenberger, notre régisseur lumières, Rouge tomate.

Sur scène, on retrouve le trio que je forme depuis 2001 avec Anne List et Jero Raharinjanahary. Il y a même plus longtemps pour Benoît Burger, mon camarade « son » depuis toujours… Dès que j’ai dit qu’il y aurait de la lumière, de la couleur, du mouvement, le régisseur lumières a commencé à imaginer des trucs. Mais je veux garder l’effet de surprise.

D’où vous vient cette passion pour le jeune public ?

Lorsque j’ai commencé, je jouais du piano à queue, accompagnée par Brigitte Radal à la contrebasse. On chantait des petites chansons d’amour. Parallèlement, j’étais prof de musique dans un collège. J’aimais autant ce métier que celui de chanteuse. J’emmenais mes élèves écouter de l’opéra comme de la chanson française, afin qu’ils apprennent à tout écouter. Mais un jour, Christine Planel qui tenait La Passerelle à Rixheim me dit : « Tartine, tu devrais faire un spectacle jeune public. Tu verras, ça va être super ! ». Et, quand on a sorti le spectacle, j’ai adoré ça. Et le coup de foudre du public a été immédiat.

Qu’est-ce qui est différent, avec les enfants ?

Dans un spectacle jeune public, on a l’impression d’être sur un bateau. Le public forme une mer qui peut – en deux temps trois mouvements – se transformer en mer calme ou en tempête. Et ça, j’adore ! Ça me donne une énergie de fou.

En plus des deux représentations qui leur sont réservées le vendredi à Neufchâteau, votre spectacle est l’occasion d’une médiation culturelle pour les scolaires…

C’est ma règle à moi. Dans un spectacle jeune public, il y a une triangulaire entre les artistes, le lieu qui les accueille et les enseignants qui accompagnent les enfants. Si je donne des consignes aux enseignants, les enfants vont préparer quelque chose et se réjouir de venir au spectacle. Ils ne seront pas de simples consommateurs, mais des acteurs de la représentation. Je propose toujours aux enseignants de faire apprendre une chanson aux enfants. C’est tellement bien, sur scène, de voir les enfants devenir la voix du spectacle ! Pour Neufchâteau, les élèves de primaire apprendront une chanson et pourront participer à des ateliers proposés par ma bande d’amis plasticiens, avec notamment un temps fort avec Léonie Bruxer autour de la création d’animaux articulés.

Mon objectif est toujours le même : donner au plus grand nombre, le plus de clés possible. C’est peut-être prétentieux, mais transmettre et partager le savoir avec les enfants, vivre bien ensemble – même à petite échelle –, c’est un pari pour l’avenir auquel je crois sincèrement.

Infos pratiques

Le Grand Huit

Spectacle jeunesse de la Cie Tartine Reverdy

Représentation tout public samedi 27 janvier à 15 h Au Trait d’Union, Espace culturel François Mitterrand à Neufchâteau

Spectacle tout public, dès 4 ans

Tarifs : plein : 9 € – réduit : 7 € – enfants : 5 €

Réservation et billetterie

Au Trait d’Union – 1, rue Louis Regnault à Neufchâteau
À la CCOV-Antenne de Châtenois : 2 rue sous l’Église à Châtenois

Sur : letraitdunion-lascene.mapado.com/

Le Grand Huit a été créé avec le soutien de la Région Grand Est, la Ville de Strasbourg et la Sacem

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