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La Chine, invitée du Festival International de Géographie de Saint-Dié

Le 02 octobre 2013 par Bruno Veillon

Du 3 au 6 octobre 2013 à Saint-Dié-des-Vosges, le 24ème Festival International de Géographie a pour thème et pays invité : “La Chine, une puissance mondiale”. 50 000 visiteurs sont attendus.

” L’ignorance est la nuit de l’esprit, et cette nuit n’a ni lune ni étoiles. ” Ce proverbe chinois pourrait bien inspirer cette 24ème édition du Festival International de Géographie, tant ce rendez-vous des géographes aux carrefours des civilisations et des publics est un moment pour lever le voile, dissiper les malentendus… Bref, apprendre à connaître une autre culture avec des yeux neufs, loin des clichés tout faits. 

” Creuser, comprendre, fouiner, débattre… ” Ces mots empruntés à Christian Pierret, président-fondateur du Festival International de Géographie, décrivent totalement le rythme trépidant auquel se confronte Saint-Dié-des-Vosges durant quatre jours, en accueillant 50 000 festivaliers, des centaines de conférenciers reconnus, de grands spécialistes de la géographie accourus des quatre coins de la planète. C’est que le FIG (son petit nom pour les intimes) est une grand-messe de la géographie dont le train s’arrête chaque année au quai d’un nouveau pays, cette année la Chine. 

Brouiller les cartes

Plusieurs itinéraires balisent la ville : exploration des frontières, métropolisation, aspect financier, rapport à l’écologie, modes de vie… Cafés, remise de prix, exposition, salon de la littérature, découverte culinaire : un festival très complet ! Pour en appuyer ses multiples visages au XXIème siècle, le FIG s’est offert cette année un président philosophe et sinologue, titulaire d’une chaire sur l’altérité à la Fondation Maison des sciences de l’Homme, François Jullien. Ce désir d’aller vers l’autre, de découvrir des cultures nouvelles, François Jullien en brouille les cartes ou en redéfinit les règles, comme le décrit le journaliste Antoine Spire : ” Rejetant les notions de différence et d’identité culturelles, il leur substitue les concepts d’écart et de fécondité (…) François Jullien montre qu’on ne peut entrer dans une pensée différente ni en tentant de la résumer, ni en y distinguant des écoles, voire en en traçant l’histoire. Car on reste toujours dépendant, pour le faire, de nos perspectives implicites et de nos concepts.

Du jeudi 3 au dimanche 6 octobre 2013
A Saint-Dié-des-Vosges
Programme sur
www.fig.saint-die-des-vosges.fr

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