Spectacle : Fabien Olicard va vous prouver que vous avez un super cerveau, le 3 mars à Thaon-les-Vosges !
Le mentaliste, immanquable sur le petit écran et dans les librairies, sera à Thaon-les-Vosges pour présenter son dernier spectacle, Archétypes. Il revient pour nous sur la définition de ce qui est pour lui une discipline plutôt qu’un don et sur la recette de ses shows qui les rend tous uniques. Rencontre.
Pourquoi avoir baptisé votre dernier spectacle « Archétypes » ?
Une fois, on a dit de moi, dans un article, que j’étais l’archétype des mentalistes. C’est l’occasion de rebondir là-dessus. Je crois qu’il y a plusieurs archétypes de mentalistes différents. Surtout, je crois fondamentalement que tout le monde est mentaliste. C’est la promesse, amusante, du spectacle : ceux qui viennent repartiront en sachant quel archétype de mentaliste sommeille en eux.
On est loin de la série avec Simon Baker ?
Il est vachement fort quand même (rires) ! Mais cette série dit quelque chose d’intéressant : le mentalisme n’est pas un don, ce n’est pas une aptitude spéciale ou une capacité paranormale. Ce ne sont que des techniques rationnelles. En disant cela, je veux prouver aux spectateurs qu’ils ont un super cerveau et que c’est souvent une question de mode d’emploi.
Depuis que je fais ce métier, la première chose que les spectateurs me disent en sortie de scène, c’est qu’ils ne s’attendaient pas à rigoler autant.
Fabien Olicard
Le mentalisme, c’est forcément beaucoup d’interactions avec le public. À quoi cela ressemble dans votre spectacle ?
Le mentalisme ne peut pas marcher tout seul. Si je trouve ce à quoi je pense, les gens vont être un peu déçus (rires). Je rassure tout de suite : les spectateurs qui montent sur scène sont uniquement ceux qui lèvent la main. Il n’y a pas à avoir peur d’être au premier rang, je ne fais jamais venir quelqu’un au hasard. Que les gens se rassurent, ils vont passer une bonne soirée et beaucoup rire. Depuis que je fais ce métier, la première chose que les spectateurs me disent en sortie de scène, c’est qu’ils ne s’attendaient pas à rigoler autant. Apparemment, je suis un très mauvais communicant !
À quoi peut s’attendre quelqu’un qui aurait déjà suivi vos spectacles précédents ?
La recette est d’origine, mais les plats n’ont pas du tout la même saveur. Pour éviter la redite, j’écris d’ailleurs tous mes spectacles comme un humoriste, en listant les sujets que j’ai envie d’aborder. Dans un premier temps, il n’est absolument pas question de mentalisme ! Le sujet ne vient qu’ensuite. Et c’est ce qui m’évite de tourner en rond.
Il paraît que le final fait participer 800 personnes !
C’est bien cela ! Tout le monde va faire une action un par un. Autrement dit, dire un mot dans l’oreille de son voisin, qui va devoir penser à un autre mot en relation avec le précédent. Tout le monde va se parler au moins une fois pendant le spectacle ! Du coup, il y a un peu de mouvement, de discussions, dans la salle… cela m’amuse beaucoup. Vous allez me dire que le spectacle va être très long ? Rassurez-vous, j’ai pensé à tout ! Je lance l’action dès le début. Et c’est la résolution de ce numéro qui constitue le final d’Archétypes. En représentation, la part d’aléatoire est très importante pour moi. Sinon, je ne sais pas si je serais aussi excité à refaire des spectacles à chaque fois.
Infos pratiques
Fabien Olicard : Archétypes
Le dimanche 3 mars à 17 h
à La Rotonde de Thaon-les-Vosges
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