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Le FIG : Terre de rencontres et d’échanges fertiles les 4, 5 et 6 octobre à Saint-Dié-des-Vosges

Le 30 septembre 2024 par Jonathan Blanchet
35ᵉ édition Festival International de la Géographie
Gaspard KOENIG, Président de la 35ᵉ édition du FIG
© Élodie Grégoire

Le Festival International de Géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges fait de ce qui se trouve sous nos pieds le terreau de sa 35ᵉ édition, qui se tiendra les 4, 5 et 6 octobre. Avec chose rare, non pas un pays, mais un massif, celui des Alpes, en invité d’honneur et des rendez-vous toujours plus interactifs et collaboratifs pour faire de la manifestation l’affaire de tous.

Pas besoin de faire des dizaines de milliers de kilomètres : la thématique choisie pour irriguer le 35ᵉ Festival International de Géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges se trouve sous vos pieds. Les 4, 5 et 6 octobre prochains, on y parlera terre, sols, aménagement, agriculture, lors d’échanges savants, mais pas plombants, que l’on sait toujours fertiles.

Gaspard Koenig président

De fait, le choix de l’essayiste et romancier Gaspard Koenig s’est presque imposé aux organisateurs pour présider cette 35ᵉ édition. L’auteur de Humus, – roman qui met en scène deux étudiants qui cherchent, chacun à sa manière, à tirer parti des bienfaits du lombric pour guérir les sols malmenés par nos sociétés –, sera de tous les débats. Sa présence sera aussi l’occasion de présenter son dernier ouvrage, Agrophilosophie (en librairie le 2 octobre, aux Éditions de l’Observatoire) où il relate l’expérience de cultiver son propre jardin « en pensant la terre et sa culture par l’homme ». Conformément à la tradition du festival, ce n’est pas le président du rendez-vous, mais une direction scientifique qui est chargée de définir les grands temps de la manifestation. Et, devant l’étendue du sujet, ils ne seront pas trop de deux cette année pour mettre le doigt sur des problématiques prégnantes, on ne peut plus en lien avec les préoccupations actuelles. Chacun a ses thématiques de travail (les sols pour Adrien Baysse-Lainé, les enjeux fonciers pour Florence Nussbaum), se complète, puis prend attache avec des chercheurs et des géographes pour bâtir la programmation. Cette année, le festival en attend plus de 200. Mais attention, pas question de faire du FIG un rendez-vous d’initiés, c’est même tout le contraire.

Intervention de Lilian Thuram, à l’Espace Georges-Sadoul accompagné par le chercheur Pascal Blanchard, pour évoquer son ouvrage “Mes étoiles noires en image” (La Martinière).
#FIG2023 ©FIG

Speed datings géographiques et démonstrations culinaires

Mêlant rendez-vous scientifiques, littéraires ou artistiques, la programmation développe une forme de fertilisation croisée qui prend racine. Les différents événements imaginés par le festival ont même gagné en ampleur cette année, passant de 250 à 300 rendez-vous. Laissées de côté depuis le Covid, les démonstrations culinaires autour du thème font leur grand retour. Cette année, le FIG inaugure aussi ses « géo meetings », adaptant le concept du speed dating à une rencontre spontanée entre un visiteur et un expert. « Vous arrivez, vous vous installez au hasard en face d’un géographe, d’un géologue ou d’un universitaire qui va vous raconter son parcours et répondre à vos questions » explique Aurélie Anneheim, chargée de développement des publics du festival. Pour, pourquoi pas, susciter des vocations, en particulier auprès des scolaires. Des échanges qui se produiront du côté de la médiathèque La Boussole, où le FIG s’était installé pour la première fois l’an passé. Devant l’engouement, le festival va redoubler d’animations dans son enceinte. « C’est un lieu central, magnifique et propice à l’échange » résume Aurélie Anneheim. Tout indiqué pour le FIG, le lieu favorise le décloisonnement et permet d’assister à une conférence de près ou de loin, juste en tendant l’oreille. « Ce sont des formats qu’on aime : pousser la porte d’une salle de 400 places pour assister à un rendez-vous peut être intimidant ».

Début octobre, le FIG organisera pour la première fois des expositions et des conférences entre les murs de La Friche, une ancienne usine réhabilitée en tiers-lieu artistique et culturel. Anti colloque par excellence, le FIG porte en étendard son identité de festival, avec tout le dynamisme et la vitalité qui gravitent autour. « Cette année, on organise même une conférence dansée ! Tout le monde a sa place. C’est ce qui fait la force de la manifestation et les géographes l’aiment aussi pour cela ».

Les Alpes, au sommet du FIG

Les experts, qui constituent le socle du rendez-vous, ont, une fois n’est pas coutume, influencé le choix de sélection du territoire invité, une autre tradition du FIG. Petite originalité, il ne s’agit pas cette fois d’un pays, – comme le Chili l’an dernier –, mais d’un massif : celui des Alpes. « Pas mal de géographes nous faisaient part de leur volonté d’aller au-delà de la notion de frontières » résume Aurélie Anneheim. Le territoire invité l’est donc au sens géographique du terme. La programmation fait aussi le tour des Alpes. Entre la thématique et le territoire mis à l’honneur, le festival ne cherche pas forcément de lien… à moins que. « On est toujours surpris de voir que finalement, tout se croise ».

35ᵉ édition du Festival International de Géographie (FIG)
Les 4, 5 et 6 octobre 2024.

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