Rencontre : Janie, la douceur d’une femme à retrouver à La Souris Verte d’Épinal

Janie, c’est avant tout une femme douce, à la voix fluette et forte qui nous emporte dans sa vie. Dès sa plus tendre enfance, elle baigne dans la musique. Cet amour est transmis par ses parents, qui se sont rencontrés dans un orchestre. C’est donc sans surprise qu’elle passe le plus clair de son temps dans les bals et les salles des fêtes, entêtée par la chanson française. En grandissant, elle commence à écrire, à composer, à chanter et à apprendre le piano… Jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à la sortie de son premier album, « Toujours des fleurs ».
À 26 ans, vous sortez votre premier album nommé « Toujours des Fleurs », que raconte-t-il ? Et pourquoi ce titre ?
Janie – Très simplement, il raconte mes histoires, mes expériences, mes émotions. Tout est vécu et retranscrit par la musique et les mots. Ce titre a plusieurs lectures différentes. Pour commencer, c’est une phrase issue de l’une des chansons de l’album : « Mon idole ». Dans celle-ci, c’est une dimension d’hommage qu’ont les fleurs. Ensuite, parce qu’elles sont, dans leur représentation, un modèle d’évolution, de force, de pureté et de liberté. J’aime aussi beaucoup l’idée que les fleurs sont de toutes les célébrations, de toutes les fêtes et de toutes les épreuves aussi. Comme des témoins silencieux mais réconfortants de toutes les étapes d’une vie. Puis, un album, c’est un petit peu comme un grand bouquet de fleurs, un grand bouquet d’émotions.
On remarque de nombreuses références à la chanson française dans cet opus, qu’est-ce qui vous inspire dans cet univers ?
Janie – Probablement déjà le fait que j’ai grandi dans cet univers, c’est donc inconsciemment ce qui me parle le plus je pense. Je suis amoureuse des grandes mélodies de variété et des textes qui sont toujours très directs et très purs. Ça touche en plein cœur.
Ces références sont également présentes dans vos clips ou encore sur la pochette de votre album. Pourquoi ce choix visuel ?
Janie – Parce que c’est naturellement ce qui m’inspire et ce qui me touche. Sur la pochette de l’album par exemple, j’aime cette référence au 45 tours de l’époque : le fait que les titres des chansons soient placés exactement au même rang que l’image de l’artiste. Cela replace la musique au centre.
Certains médias vous comparent même à Françoise Hardy ou France Gall, autant sur votre voix, votre musique que sur votre physique. Comment le prenez-vous ?
Janie – C’est très flatteur, mais le jour où en plus de la voix, la musique et le physique ils pourront comparer la carrière, je pourrai me sentir légitime d’être associée à ces deux merveilleuses et talentueuses artistes !
Dans cet album, vous parlez de votre papa dans « Mon Idole », mais aussi d’un enfant perdu, dans « Nino ou Rose ». Ce sont des choses que vous avez vécues et que vous avez décidé de coucher sur papier grâce à la musique. Que ressentez-vous quand vous voyez que ces musiques peuvent parler à de nombreuses personnes ?
Janie – Je suis toujours très surprise et terriblement touchée. Notamment par les nombreux messages et témoignages que je reçois. Je suis souvent très émue d’ailleurs. J’aime penser que nous vivons tous sur la même planète, nous vivons donc tous les mêmes histoires. Si j’arrive à mettre des mots sur celles-ci et que cela permet à quelques personnes de connecter leurs émotions alors je suis la plus heureuse du monde !