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Olivier Risser, l’auteur spinalien revient avec “L’épopée d’un camionneur”, un roman plein d’espoir sur la vie

Le 21 décembre 2023 par Valentine Mallet
© Olivier Risser, auteur de "l'Épopée d'un camionneur"

Un mélange de spiritualité et de romanesque. Un livre profond sur la reconstruction et l’espérance. Voilà comment nous pourrions décrire le nouveau livre d’Olivier Risser, le spinalien installé dans la belle région Bretagne. Rencontre avec l’auteur d”Etty Hillesum, un chant de vie par-delà les barbelés“.

Depuis quand écrivez-vous des romans ?

J’écris depuis longtemps. J’ai commencé avec la poésie il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, l’épopée d’un camionneur est mon troisième roman. Mais certainement pas le dernier.

Ce roman, en combien de temps l’avez-vous écrit ?

L’écriture d’un roman n’est jamais simple, jamais évident. Il peut y avoir des périodes intenses, quand d’autres sont plutôt d’attente. Il faut trouver l’idée, savoir la mettre en place, puis la défaire… Le plan d’un livre, c’est comme un squelette : il faut que tout soit correctement en place. Ce live, c’est un travail de maturation qui m’a pris deux ans et demi.

L’écriture, c’est votre activité principale ?

Non, je suis avant tout professeur de français dans un collège du Morbihan, à Josselin. Être professeur est un métier à plein temps, j’écris lorsque j’ai du temps. Je suis plus productif l’été, même si j’arrive à y consacrer quelques heures par semaine.

Racontez-nous un peu ce livre, l’histoire…

À la base, le roman avait un tout autre titre, mais l’éditeur avec lequel je travaille n’a pas voulu qu’on le garde, raison commerciale. Toute l’histoire se base sur un camionneur, Zacharie qui sillonne les routes. Il est perdu, en période de séparation, et traverse une longue période. Il est aidé par sa fille qui elle-même souffre de la relation entre ses parents. De fil en aiguille, le père de famille va faire des rencontres qui vont remettre en question sa vision. L’Épopée d’un camionneur, c’est avant tout un titre métaphorique. Comme l’autoroute correspondait à la vie, et qu’il fallait faire demi-tour pour pouvoir la prendre en main. C’est un roman qui se base sur de l’espérance, l’acception et l’amour par un petit a, puis un grand A.

Il y a des anges, mais on ne sait pas s’ils sont réels ou le fruit de l’imagination… On passe d’une personne qui est fermé, contrarié et déçu vers une personne souhaitant transmettre de l’amour.

Avez-vous rencontré des routiers pour vous aider ?

Ça a été un long travail de recherche et d’interview : je ne voulais surtout pas dire de choses fausses. L’histoire n’est pas tirée de faits réels, aucun personnage ne correspond à quelqu’un que je connais.

Le métier de routier n’est pas évident, j’ai voulu rendre hommage à ces personnes qui sillonnent les routes sans cesse. J’ai eu la chance de pouvoir parler de ce livre sur les radios 107.7, sur les autoroutes justement.

Mon éditeur étant français et québécois, mon roman a rencontré là-bas son public. Routier en québécois se dit… camionneur.

Finalement, comment pourrions-nous résumer le livre ?

Ce livre, c’est un regard sur comment élargir celui-ci au pardon, apprendre à se pardonner. Que nous puissions tous être Zacharie, avec une cabine qui nous enferme, qui peut nous empêcher d’être heureux.

Pourquoi devrions-nous avoir sous notre sapin votre roman ? Quel est son lien avec Noël ?

Le prologue commence un soir de Noël : un jeune garçon se voit offrir un petit camion… On pourrait penser que le jeune homme est Zacharie… Et on retrouve ce passage à l’épilogue, mais avec un double sens. Le livre, assez philosophique, permet à toutes et tous de réfléchir, et d’apprendre sur soi-même. Le livre est tourné vers l’amour et l’espérance. Finalement, comme Noël.

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