Camélia Jordana : « J’ai la chance d’être super bien entourée »
Fini les grosses lunettes vintage. L’ancienne candidate de La Nouvelle Star, Camélia Jordana, arbore un nouveau look ! Pétillante et généreuse, elle arrive sur la scène de La Souris Verte pour présenter son nouvel album Dans la peau.
Vous avez attendu quatre ans pour sortir ce nouveau disque, c’est important de laisser mûrir les choses ?
Camélia Jordana – J’ai participé à plein de projets qui m’ont nourri pendant ces dernières années. Ce qui a fait que c’était ça la musique que je voulais faire sur scène. Quand j’ai senti que c’était le moment de faire ce disque, je me suis enfermée chez moi pendant 15 jours pour écrire les premières chansons…
Vous avez écrit de nombreux titres sur ce disque, ce qui n’était pas le cas sur le précédent.
Quand je voyais travailler Babx, L, Mathieu Boogaerts qui ont composé des chansons pour moi, ça m’a rendu très curieuse par rapport au travail d’écriture. J’ai fini par m’y mettre et par leur faire écouter. Je ne pouvais pas me permettre de faire moins bien qu’eux, sinon ça ne servait à rien. Babx et L sont mes amis dans la vie, ils ont été très encourageants sur les premiers morceaux. Ça m’a beaucoup enthousiasmée !
Mathieu Boogaerts vous a écrit Comment lui dire. Une chanson qui compte beaucoup ?
Ça a été un flash. J’ai trouvé la chanson magnifique. Je suis allée le retrouver dans son studio pour réaliser la maquette. Babx, mon directeur artistique pour ce disque, a craqué aussi et on a décidé de mettre la chanson dans l’album.
Les gens vous associent beaucoup encore à La Nouvelle Star. Ça vous embête ?
C’est vrai que ça remonte dans le temps, mais on ne m’en parle plus tant que ça, la page est tournée !
Votre voix si particulière, qui vous avait permis de vous faire remarquée très vite, vous l’avez travaillée pour qu’elle soit ainsi ou c’est venu naturellement ?
Non je n’ai jamais rien fait de spécial pour cela ! J’ai commencé à prendre des cours de chant seulement à la fin de mon premier album, parce que je chantais tous les jours sans arrêt. J’avais la voix très fatiguée. J’ai rejoint les cours de l’école de Martine A. Catella ” Les Glotte-Trotters “. Elle fait travailler les chants du monde entier, avec des techniques vocales du monde entier, c’est très enrichissant.
Vous chantez aussi dans des opéras (La Bohème, Puccini), des comédies musicales (“Autour de Nina”), ou encore des chroniques radios sur France Inter. Vous aimez varier les genres !
Quand les projets m’intéressent, je fonce ! J’ai l’impression que tout ça se rejoint. Le point commun, c’est que j’aime raconter des histoires. Quand j’écris des chansons, quand je joue, quand je chante…
Dans un interview aux Inrockuptibles vous avez dit : ” C’est un métier incertain “. Aujourd’hui, vous pensez encore la même chose ?
Tant qu’on a envie de faire les choses on peut se débrouiller pour réussir. Je n’oublie jamais qu’il y a plein de gens derrière les projets qui m’occupent. J’ai beau avoir envie, il faut que ces gens acceptent de me suivre. Et heureusement, j’ai la chance d’être super bien entourée.
Jeudi 26 février 2015 à 20h30
La Souris Verte, rue des États-Unis à Épinal
Tarifs : 17 / 14 / 11 euros
