Accueil > Culture > Livre - musique > Boulevard des airs fait tomber les barrières à Epinal

Boulevard des airs fait tomber les barrières à Epinal

Le 17 février 2016 par Bruno Veillon

” Emmène-moi voir la mer, fais-moi voir l’océan, emmène-moi dans les airs, aime-moi dans le vent “. Le cri d’une trompette, les rythmes d’une guitare, une mélodie qui reste dans la tête et des textes poétiques. Boulevard des airs mérite son succès.

Après douze ans d’existence et de périples à travers la France, les neuf amis affichent complet. Un succès pour ceux qui ont commencé alors qu’ils n’étaient que de jeunes lycéens : ” Ça s’est fait progressivement. Au début, on jouait devant 300 personnes, puis 600, 800… C’est ce qui nous permet d’avoir un regard un peu plus maîtrisé sur la situation. On ne s’emballe pas “, indique le guitariste, pianiste et trompettiste, Florent Dasque.

Balades poétiques, rythmes latins, reggae engagé ou rock alternatif, le groupe compte trois albums à son actif. Mais Boulevard des airs, c’est aussi, des concerts par centaines, une nomination auxVictoires de la musique ou encore une première partie de Tryo : ” Nos inspirations musicales évoluent comme le font nos vies. ” 

Saxophones, percussions, trombone ou ukulélé, les musiciens ont plus d’une corde à leur arc. La difficulté, c’est de continuer à étonner : ” Il y a toujours la peur de se répéter. Des textes engagés ou d’amour, il y en aura toujours, mais il faut que ce soit abordé sous un angle différent “, confie Sylvain Duthu, chanteur, pianiste, accordéoniste.

La recette du succès ? Un travail acharné, un contrôle de tous les aspects du groupe et ce, toujours en équipe : ” Notre amitié s’est construite autour de ce projet. C’est comme si on avait fait un enfant sans se connaître et qu’on avait appris à l’élever ensemble. Il faut mettre son ego de côté, mais on se fait confiance “.

Ce qui leur est commun, c’est sans aucun doute l’amour de la scène : ” Si on a créé le groupe, c’est pour jouer sur scène. C’est comme un peintre : quand il crée un tableau, il faut des yeux pour le voir “, complète le chanteur. La relation avec leur public est fondamentale. 

Très actifs sur les réseaux sociaux, les musiciens n’hésitent pas à dialoguer avec leurs fans, à passer des moments d’interactions ou encore à trinquer avec leurs spectateurs après les concerts  : ” Ça nous permet de nous connecter avec le monde dans lequel on vit. On ne parle pas forcément de musique, mais plutôt du quotidien “, précise Florent Dasque. 

Et c’est justement de cela dont s’inspirent leurs chansons. ” Elles offrent un regard éveillé sur le monde qui nous entoure, sur ce qui nous touche, ce que l’on voit. On n’invente pas beaucoup d’histoires. On s’imprègne des témoignages, de la vie”.

Amour, voyage, enfance, tout y passe, tantôt en français, anglais ou espagnol. ” Pas de barrières de langues, pas de barrières de styles… ” Ni de frontières d’ailleurs, puisque le groupe s’exporte pour une tournée internationale dans toute l’Europe et même en Amérique latine : ” On arrive dans un pays ou personne ne nous comprend ou ne nous connaît. On repart de zéro, comme en France, il y a dix ans “, expliquent les deux musiciens, enthousiastes. 

De quoi faire danser petits et grands, grands-parents et jeunes enfants, à travers le monde entier. ” Notre grande fierté, c’est justement ça, d’être un groupe populaire, capable de rassembler toutes les classes sociales : des roots qui dansent à côté de grands-pères et d’enfants… C’est génial ! “

Boulevard des airs
Mercredi 17 février
La Souris Verte, Épinal
Rencontre avec le groupe avant le concert
Concert complet
Infos : 03 29 65 98 58

Menu
logo facebook logo instagram logo twitter logo linkedin