Les Infidèles : le groupe de rock sera présent Festival Rock’O’Lac le 23 novembre à Gérardmer
Le groupe de rock français qui a trusté le top 50 à l’aube des années 90 avec Rebelle ou Les Larmes des Maux prolongera la célébration de ses quarante ans de carrière à l’occasion du festival Rock’O’Lac le 23 novembre. Rencontre avec son leader, Jean Rigo.
Au printemps dernier, vous avez fêté vos quarante ans de carrière dans votre fief jurassien de Lons-le-Saunier. Vous prolongez la fête à Gérardmer ?
À Lons-le-Saunier, on avait convié des amis musiciens, la formation était plus importante sur scène… Gérardmer nous permettra de rejouer des titres de notre album Héritage, sorti en 1993, que l’on jouait beaucoup moins jusqu’ici et que l’on a réarrangés pour l’occasion. Ces derniers temps, on avait particulièrement à cœur de jouer les titres de nos derniers albums. Et Héritage avait la particularité de comporter pas mal de cuivres. Sur des dates comme Gérardmer, nous nous déplaçons en formule quartet (basse, batterie, guitare et clavier, avec Olivier Deroudet, cofondateur du groupe, Frédéric Maisier, – qui a enregistré l’album Cortex en 2019 – et Remy Chatelus.). Pour rejouer Héritage, il nous fallait faire des arrangements.
D’autant qu’il y a eu un avant et un après Héritage ?
C’est quand même l’album le plus important de l’histoire du groupe ! On avait connu quelques succès avant, mais, quand le disque est sorti, cela n’avait plus rien à voir. Au départ, nous avions eu la chance de signer avec un label indépendant qui ne signait que des groupes français. Cela nous a permis de sortir deux 45 tours et un mini album live. La grande époque des radios libres nous a fait rentrer dans les radios… Lorsque nous avons signé avec une maison de disque avec une plus grosse frappe marketing, on a franchi un palier. Les Larmes des Maux, ça a été un tremblement de terre. On a joué en Australie, au Canada… Clairement, cela a été le sommet de notre carrière.
Gérardmer nous permettra de rejouer des titres phares qu’on jouait beaucoup moins jusqu’ici.
Ce concert a des airs de come-back ?
Nous, on le souhaite en tout cas. Si un jour, on avait l’opportunité, nous serions ravis de repartir sur les routes. Mais, en étant moins exposés, les gens vous oublient un peu quand même. On a moins d’opportunités de jouer, on se fait plus rares dans les salles de spectacles…
Votre dernier album, Cortex, sorti en 2019, est le seul présent sur les plateformes de streaming. Pas de trace de Rebelle et encore moins d’Héritage.
C’est quelque chose que nous sommes en train de régler. Si on arrive à solutionner ce problème, qui sait ce qu’il peut se passer ? Si demain on nous propose une tournée de vingt dates, on se remettra à travailler. On réfléchit à refaire un titre, pourquoi pas avec un clip… mais ce n’est pas encore d’actualité. Aujourd’hui, on est fiers de notre parcours et de la fidélité du public qui vient nous voir.
Ces derniers mois, vous avez monté un autre projet, Chérubin…
C’est autre chose. On est davantage dans la soul, la pop. On joue en trio. J’écoute pas mal de hip-hop, j’aime beaucoup La Symphonie des éclairs de Zaho de Sagazan… Je reste très curieux musicalement.
Infos pratiques
Festival Rock’O’Lac avec Les Infidèles
et Fleur. Le 23 novembre à 20 h 30
MCL de Gérardmer. Tarifs : 10 €, 8 € (adhérents),
5 € (moins de 12 ans).
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