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Cinéma : The Jane Doe Identity (bande-annonce)

Le 01 juin 2017 par Jonathan Blanchet
© IM Global

Dans la torpeur cannoise et entre deux ressorties, un petit film d’horreur sort du lot ces jours-ci dans les salles. Visiblement adoubé par Stephen King lui-même, si l’on en croit l’affiche, que vaut The Jane Doe Identity ? Remarqué grâce au prometteur Troll Hunter, tourné dans son pays, le suédois André Ovredal fait ici ses premiers pas, outre-Atlantique, derrière la caméra. Son sujet ? Un thriller horrifique qui met en scène un duo de médecins légistes (Brian Cox et Emile Hirsch, père et fils dans le film) confrontés à un cas qui va totalement les dépasser. Un soir, le shérif de leur petite ville leur ramène le corps non identifié d’une jeune femme, retrouvée à demi-enterrée au milieu d’une scène de crime. Ils ont quelques heures pour déterminer la cause de sa mort avant que la police ne soit confrontée aux questions de la presse… mais les découvertes qui vont s’enchaîner au fil des mouvements de scalpel vont mettre leurs nerfs à rude épreuve…

Pas de mauvaise surprise, pas de sensation non plus, n’en déplaise au maître de l’horreur. Compilation de « tropes » horrifiques et autres codes du genre, The Jane Doe Identity ne réinvente pas la poudre et les amateurs peuvent respirer, ils auront bien droit à leur lot de jumpscares. La première partie du film, plus intéressante, prend appui sur l’autopsie pour dérouler une enquête qui doit mener vers la révélation du mystère qui entoure l’inconnue. Les liens de paternité et de filiation qui unissent le duo en tête d’affiche ne dépassent malheureusement jamais le simple prétexte pour donner un semblant de consistance aux personnages. Le plus intéressant reste la manière dont Ovredal et sa caméra s’approprient les lieux, en faisant de cette morgue, le presque unique décor du film. Les silences empesés se succèdent dans les couloirs déserts à grand renfort de travellings, faisant naître la petite angoisse de ce qui pourrait se trouver au coin du mur. Dès lors, on comprend mieux pourquoi l’auteur de Shining semble avoir apprécié l’expérience.

Découvrez la bande-annonce :

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