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Avec « Florilège », les frères Volo revisitent leur carrière

Le 01 février 2024 par Jonathan Blanchet
Olivier et Frédéric Volovitch
© Yann Orhan

Les anciens des Wriggles, qui forment depuis 2005 le duo de frangins « Volo », joueront au Café Chanson de l’association Lavoir et Entendu le 9 février à Épinal. Un concert qui reviendra sur leurs plus grands succès. L’occasion d’aborder l’avenir du groupe et de la fratrie dans la musique avec Frédéric, première moitié des Volo.

Vous avez amassé plus de cent chansons au fil de votre carrière. Comment s’est fait le choix des titres de cette tournée « Florilège » qui fait la part belle à quasiment vingt ans de titres partagés avec votre frère ?

Il a fallu faire attention à la redondance. Il y a des incontournables, bien sûr. Volo, c’est à la fois de l’humour, de la politique, de la chanson d’amour…. La majeure partie des chansons politiques n’ont pas passé le seuil des sélections, parce qu’elles sont ancrées dans une époque, un peu trop collées à un contexte. Pour l’occasion, toutes les chansons ont été arrangées par notre complice Alexis Campet pour qu’on ne fasse pas que de la guitare/voix, mais qu’on puisse également défendre les morceaux au clavier et à la guitare électrique. Et nous ne sommes pas peu fiers de pouvoir le faire nous-mêmes !

Comment travaillez-vous ensemble après toutes ces années ?

Nous avons toujours écrit nos textes séparément, en ne présentant à l’un et à l’autre que des chansons finies. Cela nous laisse un temps de discussion. Nous travaillons dans l’unanimité : il faut que nous soyons tous les deux d’accord. Avec les années, c’est peut-être plus compliqué de sortir de nouveaux textes. Il y a l’envie de ne pas se répéter, de raconter des choses un peu différentes… L’insouciance de nos débuts a un peu disparu. En ce qui me concerne, je suis beaucoup plus réfléchi. Il y a quelques années, cela me faisait marrer de partir bille en tête avec une feuille blanche en étant persuadé que j’arriverais au bout de la chanson. Aujourd’hui, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance  !

J’ai l’impression que cette tournée vous permet de prendre du recul avant de partir vers de nouveaux projets ?

Oui, c’est vrai. Pour la plupart des professionnels, le nom Volo veut dire quelque chose. Donc, tant qu’on nous demandera de venir chanter nos chansons, nous serons les premiers ravis de montrer tout ce que l’on a construit. Mais après le Covid et notre dernier album studio (Avec son frère), nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions nous laisser du temps pour faire d’autres choses. Les projets à côté de Volo ont toujours existé. À la différence que désormais, on a décidé de se permettre que ces projets prennent plus de place… voire la place de Volo. Il y a vraiment l’envie de produire autre chose. Mais comme nous aimons toujours bosser ensemble, nous avons monté cette tournée « Florilège ». On veut retrouver notre public et lui proposer un voyage entre le premier et le dernier album. Ce n’est pas un adieu, mais un résumé du parcours qui fait le lien entre ce que nous avons fait hier et ce que nous ferons demain.

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