Stabilité du nombre de naissance en 2014

La courbe des naissances en France est relativement stable depuis 2005, avec près de 800 000 bébés par an. Un chiffre confirmé en 2014, avec près de 2 200 naissances quotidiennes.
Depuis 1975 et la fin de la période “Baby-boom“, la France n’a jamais dépassé les 830 000 naissances annuelles. Si depuis 2002 on remarque une légère hausse, rien ne permet de prévoir un prochain pic de naissances. L’année 2014 va dans ce sens puisque les chiffres, révélés par l’INSEE, indiquent que 818 565 bébés ont vu le jour en France. Soit une centaine de naissances en plus, par rapport à 2013.
Là où les chiffres sont en constantes évolutions sont repris dans le schéma des “naissances hors mariage” puisque depuis 1975 la courbe suit une ascension vertigineuse. S’il était inférieur à 100 000 bébés, dans les années 1970, il atteignait 200 000 en 1983, 300 000 en 1990 et 400 000 en 1996.
Aujourd’hui, près de 58 % des bébés ont des parents qui ne sont pas mariés. Un chiffre qui explique les raisons du choix du nom de famille de bébé. En effet, l’analyse de l’Institut évoque, également, qu’un bébé sur 10 porte le nom de ses deux parents.
Un chiffre inférieur à la moyenne nationale dans les Vosges puisque le département n’enregistre que 8 bébés sur 10 qui porteront les noms de ses parents. Une tradition qui est beaucoup plus ancrée dans les pays latins comme l’Espagne où 60 % des nouveaux-nés ont les deux noms.
Depuis 2005, la législation française autorise librement la filiation du nom de la mère, du père, ou du double-nom dans un ordre choisi par les deux, en limitant à un seul nom chacun s’ils portent eux-mêmes un double nom.
En l’absence de précision, c’est le nom du père qui est établi automatiquement, lors de la reconnaissance de ce dernier. Sans reconnaissance paternelle, le bébé portera le nom de sa maman. Enfin, en cas de désaccord entre les deux parents, l’enfant portera leurs deux noms, selon l’ordre alphabétique.