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Santé mentale : Comment changer nos habitudes ?

Le 17 avril 2023 par Louise Nicolas
Santé mentale : Comment changer nos habitudes ?
© Adobe Stock

D’aucuns diront que « nous sommes câblés pour la flemme », et ils n’auront peut-être pas totalement tort. Notre cerveau cherche constamment des moyens d’économiser de l’énergie. C’est ainsi ! Nous sommes le fruit de milliers d’années d’évolution, une machinerie complexe qui s’est adaptée en fonction d’une multitude d’événements. Alors comment changer de logiciel au printemps quand on n’est ni un plantigrade ni une marmotte ?

1,2,3 changez !

1 – Interrogez-vous sur les raisons qui ont fait que vous avez pris cette habitude, et creusez à l’aide d’un questionnement méthodique  : Pourquoi ? Quand ? Où ? Comment  ? Combien ? Jusqu’à ce que votre réflexion se termine par un point. Puis faites le bilan en listant les avantages d’un côté, les désavantages de l’autre.

2 – Soyez persévérant. Les habitudes fonctionnent, un peu comme une dépendance au tabac, par des ancrages comportementaux qui imposent, pour s’en libérer, de se fixer un objectif et de s’y tenir sur la durée.

3 – Sollicitez votre entourage. Demandez à des amis ou à des membres de votre famille de vous soutenir dans votre démarche. Le soutien des proches est précieux lorsque l’on se décourage et le simple fait de pouvoir le verbaliser est déjà un pas vers sa résolution !

Mode “veille”

Le cerveau fonctionne donc sur ce même principe ; dès qu’il peut passer en mode automatique, il ne s’en prive pas. Il en découle que, même un acte compliqué au début, qui demande de la concentration, peut devenir une habitude. L’exemple le plus parlant est la conduite automobile : souvenez-vous lorsque l’on vous disait « Oh mais tu sais, ça deviendra vite un réflexe ! ».

La “boucle de l’habitude”

En général, toute habitude peut être décomposée en trois phases : la première, c’est le signal. Cela crée un pic d’activité dans le cerveau, qui sait d’emblée quel circuit mobiliser. Vient ensuite la routine, qui siginifie que votre cerveau est en mode « éco », et qui ancre le comportement dans la « mauvaise » habitude. Un peu comme si l’organe se disait : « Si tout va bien, c’est que j’ai eu raison de m’économiser ». Et c’est bien cela qu’il est le plus difficile de combattre. Car changer implique de créer de nouveaux circuits neuronaux, et donc de trouver de nouvelles ressources pour faire obstacle au processus qui règne en maître sous notre boîte crânienne.

Rien n’est définitif !

Les habitudes ne constituent pas un destin. En décryptant ce fonctionnement, vous conscientisez et potentialisez vos motivations pour en changer. Puis, plus vous cernez les raisons qui vous poussent au changement, plus vous comprenez comment s’installent les mauvaises habitudes et devenez en capacité de les remplacer par des routines positives !

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