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Ligue contre le cancer : Jacky Petitgenet lance son 3e Tour des Vosges cycliste solidaire

Le 23 juillet 2023 par Clément Schott
Ligue Contre le Cancer : Jacky Petitgenet lance son 3e Tour des Vosges cycliste solidaire
Jacky Petitgenet organise son 3e Tour des Vosges à vélo à partir du 24 septembre
© Clément Schott

A l’initiative de Jacky Petitgenet depuis 2021, l’objectif du Tour des Vosges cycliste est de récolter un maximum de fonds au bénéfice du Comité des Vosges de la Ligue Contre le Cancer. Fort du succès des deux premières éditions, qui lui ont permis de récolter respectivement 5 000 et 15 000 €, le Navoiriaud espère en faire autant cette année. Nous l’avons rencontré pour qu’il vous parle plus en détail de son projet.

Pourquoi vous être lancé dans cette initiative en 2021 ?

Je me suis rendu à la Ligue Contre le Cancer il y a de cela 9 ans . Au départ, c’était simplement pour rendre service, puis de nombreux proches ont été atteints. D’abord des voisins, puis une ancienne collègue de travail, et même mon frère. On ressortait en même temps de la période Covid, qui n’a été évidente pour personne, et le Comité des Vosges avait besoin de plus de visibilité. Sur les conseils d’une amie, qui s’inquiétait de l’avenir de la ligue, j’ai décidé de me lancer. Le choix a d’abord été difficile à assumer, mais comme j’avais démarché de nombreux partenaires et que plusieurs médias étaient prêts à me soutenir, il m’a bien fallu sauter le pas. Et tout s’est finalement très bien passé. L’objectif de cette initiative, c’est vraiment de donner davantage de visibilité à la Ligue Contre le Cancer et de sensibiliser les Vosgiens et Vosgiennes aux risques de cette maladie. Seuls 55 % des femmes et 50 % des hommes vont se faire dépister. Il y a encore du boulot en termes de communication. Lors de la première édition du Tour des Vosges, je suis parti trois jours et j’ai roulé sur 450 km. L’année suivante, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis dit qu’il fallait faire plus. Alors je suis parti cinq jours et j’ai parcouru 700 km.

Seuls 55 % des femmes et 50 % des hommes vont se faire dépister. Il y a encore du boulot en termes de communication !

Jacky Petitgenet, organisateur du 3e Tour des Vosges cycliste solidaire

Vous avez été opéré d’une triple hernie discale il y a 10 ans, et vos douleurs reviennent. Comment allez vous faire pour le Tour 2023 ?

Lorsque j’ai appris que je ne pourrai pas enfourcher mon vélo cette année, j’ai envoyé balader mon dossier. J’ai quand même essayé de rouler un peu en février, mais ça a duré vingt minutes. Je suis tombé du vélo de douleur. J’ai même envisagé d’acheter un vélo horizontal pour le Tour, mais c’est beaucoup trop onéreux. Puis je me suis dit qu’à défaut de le faire sur le vélo, je pouvais toujours me charger de l’organisation. J’ai suffisamment de contacts pour mener à bien l’édition 2023. Rien n’est plus important pour moi que de faire en sorte qu’elle ait lieu quand même. J’ai alors commencé mes recherches pour un nouveau protagoniste. Il me fallait quelqu’un qui ait envie de faire 695 km, du dimanche au lundi, ce qui suppose une grande disponibilité et une excellente condition physique. J’ai tout de suite pensé à un ami, Benjamin Mangeol. Plus jeune que moi, sportif, en lien avec la Confiserie des Hautes Vosges, c’était l’homme idéal, à la fois sur le plan sportif et sur celui des partenariats. Mais comme il n’était disponible que trois jours, j’ai demandé à un autre ami, Francis Gornet, de prendre la relève. Me voilà donc avec mes deux remplaçants.

Jacky Petitgenet à Gérardmer lors de l’édition 2021 du Tour des Vosges

Qu’est-ce qui vous plaît tant dans la réalisation du Tour des Vosges ?

Ce que j’apprécie par dessus tout, c’est la débrouille. Je vais rencontrer les gens, je leur parle de mon initiative, et on s’arrange. Le Tour n’engendre ainsi aucune dépense ! Que ce soit pour les ravitaillements, les nuitées, les flyers, les maillots… j’arrive à m’en sortir au bénéfice de la Ligue. C’est pour cette raison que j’élabore mon parcours en fonction de mes connaissances et des multiples soutiens que j’ai réussi à obtenir. Tenez, prenez Rambervillers par exemple. C’est pour moi un passage obligé car j’y ai fait la connaissance d’un couple adorable, qui m’a proposé de m’héberger et qui m’a même fait un don au nom de leur entreprise. C’est le cas aussi à Remoncourt, tout petit village du Nord du département, où j’ai rencontré une maman dont le fils a été emporté très jeune par un cancer. Et lorsque je dois faire étape dans une ville où je n’ai pas vraiment de point de chute, je me débrouille avec la mairie, qui est généralement très conciliante.

Le tracé du Tour des Vosges 2023 :

Retrouvez également la fiche de dons :

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