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Les quatre tendances qui définissent le couple, selon les sciences !

Le 02 février 2016 par Bruno Veillon

Gaga de travail, sélectionné par la génétique, planplan sur la bagatelle… Le couple sous l’oeil des scientifiques est un peu un monstre hybride et bizarre. Et si la réalité était beaucoup plus simple ? Qui sont les amoureux de 2016 ?

Grande découverte de scientifiques hasardeux : l’attirance physique que nous éprouvons pour une personne est déterminée par la génétique. Exit le hasard, tellement romantique ! Le coup de foudre est parfaitement préparé par notre petit ADN qui fait ce qu’il veut. Ainsi, ces chercheurs britanniques ont découvert que le gène marquant la taille nous incitait à choisir notre partenaire pour… sa taille. 

89 % de variation génétique partagée

Ce constat explique pourquoi nous avons une tendance naturelle à préférer des personnes de la même taille que nous. 

Une sélection naturelle que les auteurs de l’étude publiée dans le Genome biology, considèrent comme ” une découverte importante en termes de conséquences sociales et biologiques pour l’humanité “. Mais alors quand on dit que les contraires s’attirent ? Le dicton populaire aurait-il pris un coup de vieux ? ” Sur 13 000 couples étudiés, 89 % de la variation génétique, affectant les préférences individuelles pour la taille et sa propre taille sont partagés “, appuie l’un des chercheurs.

10 minutes d’implication dans le foyer pour les hommes

Encore un sujet plein de clichés: les tâches ménagères. Si c’est immanquablement un sujet de dispute – nul besoin de science pour le démontrer –, le nombre de couples dans lesquels l’homme réalise davantage de travail domestique que sa conjointe augmente et atteignait un quart en 2010, selon une étude française menée par l’École nationale de la statistique (Ensae) et l’Institut national d’études démographiques (Ined). 

Or les femmes consacrent toujours plus de temps que les hommes aux tâches domestiques: un peu plus de 3 heures par jour en moyenne en 2010 comparé à 1 h 45 pour les hommes. Sur les 25 dernières années, la progression du temps parental des hommes tient surtout à une plus grande implication dans les soins aux enfants, qui ont augmenté de 10 minutes par jour. Merci messieurs, on ne lâche rien !

Moins se voir, pour durer plus longtemps

Autre gros sujet au coeur des relations, le travail n’est désormais plus obstacle à la vie de couple. C’est un coup de plumeau sur une idée vieille comme la nuit des temps : de nombreuses personnes pensent que réaliser de gros horaires de travail serait préjudiciable à la longévité des couples. La réalité serait un peu moins pessimiste. 

Des chercheurs ont étudié 285 couples aux carrières très prenantes pour évaluer les effets négatifs possibles sur leurs relations. Mais au lieu de trouver que les horaires étendus avaient un effet néfaste, l’équipe a conclu qu’au contraire, les couples faisaient des efforts supplémentaires l’un envers l’autre pour rattraper le temps perdu. C’est pourquoi les scientifiques pensent que dans certains cas les gros horaires pourraient même avoir un effet positif sur les relations. Mettre en péril sa carrière ou sa relation amoureuse, plus besoin de choisir.

6100 relations sexuelles par seconde

Et au fond du lit, comment ça se passe ? Une relation sexuelle par semaine chiffrent les scientifiques, ce qui n’empêche pas les statisticiens de pondre une comptabilité d’apothicaire : 192,5 milliards de relations sexuelles ont lieu chaque année sur toute la planète ! Le temps de lire cette phrase, soit à peine plus d’une seconde, 6 100 couples seront passés sous la couette. 

” Avoir des rapports sexuels fréquents est associé à un plus grand bonheur, mais ce lien n’est plus aussi marquant lorsque la fréquence est supérieure à une fois par semaine “, constate Amy Muise, psychologue à Toronto. Les scientifiques observent une constante peu importe l’âge, le genre et la durée des relations, qu’elles soient de quelques mois ou de plusieurs décennies. On ne jauge pas la qualité d’une relation aux nombres de ses ébats.

En réalité, cette échoscopie nous montre une réalité loin des clichés : les couples sont de plus en plus enclins à communiquer, à se respecter et à s’entraider. Une dernière étude, avant de vous laisser, confirme la tendance. Savoir dire merci et se sentir apprécié améliore la qualité des liens du mariage et réduit le risque de divorce. Le pouvoir d’un merci, c’est irréfutable.

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