Le festival de sculpture Camille Claudel revient à la Bresse jusqu’au 12 mai
En se lançant de plain-pied dans sa 31ᵉ édition, le Festival international de sculpture Camille Claudel inaugure dans le même temps sa première biennale. De quoi offrir au rendez-vous un vent de renouvellement… tout en gardant les fondamentaux qui ont fait son succès.
Des racines et des ailes : c’est la thématique choisie par le Festival international de sculpture ici Camille Claudel pour représenter sa 31ᵉ édition, qui se déroulera jusqu’au 12 mai à La Bresse. Elle se prête plutôt bien au rendez-vous, très ancré sur le territoire et qui prend cette année un nouvel envol en organisant sa première biennale. « C’était devenu un travail de fou de l’organiser tous les ans. Une biennale permet d’étoffer le programme et d’envisager une ouverture différente Cela permet aussi de faire varier les idées d’événements entre les deux festivals » estime Yélane Humbert, du comité d’organisation.
En coulisses et en corollaire, l’organisation même du festival a évolué. Si la commune est toujours aux manettes, elle s’est adjoint les services d’un prestataire extérieur (Prestatech à Anould) pour bénéficier d’un autre regard et d’une approche différente. « Cela a permis d’apporter un peu de fraîcheur et de nouveauté dans notre manière de fonctionner » confirme Yélane Humbert.
Matière à réflexion
En vitrine, c’est un rendez-vous des plus solides et foisonnant qui se présentera donc au public. Dans le fond, l’essence de la manifestation demeure. L’immuable symposium, toujours organisé sous la halle couverte, en centre-ville de La Bresse, mettra au défi dix-huit sculpteurs issus de neuf pays de réaliser des œuvre d’art à partir de matière brute, avec pour seules contraintes le temps (l’œuvre devra être réalisée sur la semaine) et la thématique à la fois fondatrice et empreinte de liberté de cette édition.
Un atelier ouvert sur la ville qui a fait toute la renommée du festival au fil des décennies. Du premier coup de tronçonneuse ou de burin, la création de l’artiste s’éveille alors sous les yeux du public. D’après les esquisses fournies par les sculpteurs pour leurs projets à venir, attendez-vous à découvrir des œuvres étonnantes, aux approches artistiques aussi différentes que les matériaux qui auront été utilisés pour les réaliser : bois, pierre, métal, grès noir… voire même du foin et de la paille !
Mémoire du festival qui en a réalisé toutes les affiches, le peintre illustrateur vosgien Olivier Claudon a convié pour l’occasion deux invités spéciaux, Anne Boisaubert et Christophe Lgh Henry, qui auront l’honneur d’une double exposition qui leur sera dédiée à la Maison de la Bresse.
Le signe aussi d’une transversalité revendiquée (les professionnels animeront encore des ateliers destinés au jeune public) et encore plus affirmée. Sculpteur qui s’est fait une spécialité de la réutilisation de matériaux de récupération, Christophe Lgh Henry façonnera, en direct de la Halle-patinoire, une œuvre dont il a le secret.
Un énième clin d’œil au passé et à une vision d’avenir…
31e édition du Festival de sculpture Camille Claudel.
Du 4 au 12 mai 2024 à La Bresse.
Gratuit
Cet évènement est à retrouver sur On Se Capte, la plateforme des évènements des Vosges et du Grand Est !