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Transitions Énergétiques dans le Grand Est : vers une voie 100% Verte

Le 02 février 2024 par Valentine Mallet
© marcmanhart

La région Grand Est fait des progrès dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), avec une baisse de 49 % depuis 1990. Cependant, les efforts actuels semblent insuffisants pour atteindre l’objectif régional de -77 % d’ici à 2050. Pour y remédier, la Région met en place, des mesures phares pour que chaque citoyen s’engage à son échelle.

La région du Grand Est prend des mesures importantes pour s’adapter au changement climatique. Des initiatives telles que Life Biodiv’Est, le plan sécheresse, et d’autres actions, montrent son engagement. La démarche “Grand Est Région Verte”, avec l’État, vise à unir les efforts régionaux pour accélérer la transition écologique.

La Collectivité a élaboré une feuille de route avec 45 mesures pour faire face au changement climatique. Cette approche montre une volonté concrète d’agir. Il est important de continuer à évaluer et ajuster ces actions pour garantir une adaptation réussie. La participation de la communauté est essentielle pour assurer le succès de ces initiatives.

Exemples de mesures

  • Agriculture et Forêt : Aider les éleveurs dans leurs investissements via le dispositif IPAGE: aides liés au stockage et au séchage de fourrages ou d’aliments.
  • Lycées : Désimperméabiliser et végétaliser 100 cours de lycées à partir de 2024 (création d’espaces frais avec plantation d’arbres ou création de rideaux végétaux) et systématiser la récupération des eaux pluviales au sein des établissements.
  • Economie, Recherche, Innovation : Réaliser des diagnostics eau dans 350 entreprises du Grand Est
  • Transports : Réaliser un audit de la situation des bâtiments et des infrastructures sur les sites des transporteurs avec un état des lieux et des propositions d’actions.
  • Territoires : Limiter l’étalement urbain et accompagner les collectivités vers l’objectif Zéro Artificialisation Nette d’ici à 2050.
  • Gestion durable de l’eau : Créer un observatoire de l’eau du Grand Est, organiser une assemblée régionale et un groupe technique régional de l’eau.
  • Biodiversité : Soutenir les projets de restauration des milieux naturels particulièrement vulnérables et porteurs de solutions fondées sur la nature (prairies, étangs, tourbières, etc.)
  • Formation : Ajuster l’offre de formation continue pour les demandeurs d’emploi en intégrant des modules dédiés à l’eau ou aux enjeux environnementaux.
  • Tourisme : Renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les dispositifs régionaux de soutien au tourisme.
  • Santé : Promouvoir l’écoresponsabilité dans les pratiques de soin au sein des établissements de santé et accompagner les projets d’investissement concourant à l’adaptation au changement climatique (Hôpital du Futur).
  • Relations internationales : Organiser des échanges et des missions croisées sur le thème de l’adaptation au changement climatique, avec les Régions partenaires en Europe et à l’international, monter de nouveaux projets transfrontalier sur la connaissance et le changement climatique dans le cadre des Commissions Internationales de la Meuse, de la Moselle et du Rhin.

Malgré toutes ces initiatives, la Région est encore trop haute sur les objectifs liés aux gaz à effets de serre.

ATMO Grand Est est responsable de surveiller la qualité de l’air en tant qu’organisme agréé. Il partage les données essentielles de son Observatoire régional Climat Air Énergie, soulignant l’importance cruciale de la sobriété énergétique dans la lutte contre les changements climatiques.

Depuis 1990, les émissions de GES du Grand Est ont diminué de 49 %. Jusqu’en 2014, elles ont baissé d’environ 2,4 % par an grâce à la fermeture d’usines et à l’amélioration des procédés industriels. Depuis 2014, cette baisse a ralenti à seulement -1,2 % par an, ce qui rend difficile d’atteindre l’objectif de -54 % d’ici à 2030 fixés par la Région. Pour atteindre l’objectif ambitieux de -77 % d’ici à 2050, des efforts supplémentaires en matière de décarbonation et de sobriété énergétique sont nécessaires.

La consommation d’énergie dans le Grand Est reste stable, voire augmente. Les gaz à effet de serre proviennent principalement des énergies fossiles, représentant 68 % des émissions en 2021. Malgré une légère réduction de 10 % depuis 2012 grâce aux énergies renouvelables, la consommation d’énergie a augmenté de nouveau en 2021, ne réduisant que de 4 % depuis 2012. Cela est loin de l’objectif de 29 % d’ici à 2030.

Les secteurs les plus énergivores dans la région

Les secteurs les plus énergivores en 2021 sont l’industrie (32 %), le résidentiel (28 %), et les transports (25 %).

Ces secteurs sont au cœur des efforts régionaux de planification écologique visant à décarboner les processus, réduire la consommation d’énergies fossiles et atteindre les objectifs de réduction des émissions de GES.

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