Jean-Luc Tonnerieux, anti-nucléaire et humanitaire

“C’est plus
qu’un plein temps
de militant.”
Jean-Luc Tonnerieux
résume ainsi
son engagement
dans l’action
anti-nucléaire.
[size=2]L’engagement anti-nucléaire de Jean-Luc Tonnerieux, un ancien scieur d’Uxegney remonte aux années 70, quand, à 20 ans, il refuse l’aménagement du barrage de Pierre Percée, destiné à régulariser les cours de la Meurthe et de la Moselle ” pour refroidir la centrale de Cattenom “. Un procès aura même lieu. Le président François Mitterrand amnistiera, des bals folk aidant pour payer l’ardoise. Mais la motivation reste intacte.
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[size=2]La voie militante est ouverte qui mène Jean-Luc Tonnerieux au coeur de manifestations nationales, comme dans l’action locale, au sein d’un groupe informel devenu depuis 2008 Vosges Alternative Nucléaire. Les sujets qui fâchent ne manquent pas il est vrai : [size=2]Tchernobyl, Bure
Et plus proche dans le temps, Fukushima. Sans compter le véritable lien de soumission qui lie, depuis mai 1959 et l’Accord Wha 12-40, l’Organisation Mondiale de la Santé à l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique. Résumé : si l’OMS travaille sur la problématique du nucléaire et des rayonnements ionisants, elle est obligée d’en passer par l’AIEA. Conséquence : ” son peu d’efficacité ” sur les territoires contaminés par des catastrophes.
Pour demander la révision de cet accord de soumission de l’OMS au ” promoteur mondial de l’atome commercial “, Jean-Luc rejoint chaque année et pour une semaine Genève et la vigie mise en place depuis 2007 par le mouvement citoyen Independentwho devant le siège de l’organisme international.
” Nul besoin d’être anti-nucléaire pour participer. Pour moi, c’est une action humanitaire. “
En fait l’homme condamne avant tout ” la dangerosité ” sur le long terme de l’énergie nucléaire. ” Si l’homme de Cro-Magnon avait généré de tels déchets, nous serions toujours obligés de les gérer “. L’autre source de refus tient dans ” la chape de plomb impressionnante ” sur le nucléaire. ” Nous sommes asservis. Les populations sont dépendantes d’un véritable système, et en dépit des catastrophes, rien ne change, alors que l’OMS est faite pour soigner les gens “.
Alors Jean-Luc Tonnerieux tente de panser les plaies, au sein de l’association Les enfants de Tchernobyl de Belarus. On le voit ainsi sur les marchés vosgiens vendre des oeufs peints en Ukraine. Le fruit des recettes permet l’accueil chaque année en France d’enfants contaminés qui peuvent ainsi ” trois semaines durant manger sain ” [size=2]et voir leur taux de Cesium 137 baisser de 30%.
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[size=2]Vous pourrez aussi le rencontrer le 22 mars à 20h30, salle Barbelouze à Golbey lors d’une conférence sur Fukushima avec Janick Magne. Sans oublier les 26, 27 et 28 avril, où il sera question de ” commémorer ” un Tchernobyl ” qui dure “, avec notamment ” L’impossible procès ” une pièce de théâtre interactive.