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Des fenêtres high-tech pour se protéger du froid et de la chaleur

Le 22 janvier 2013 par Bruno Veillon

Si autrefois on se protégeait du froid ou de la chaleur du climat en créant des ouvertures de petite taille, aujourd’hui on cherche à capter les rayons solaires au maximum pour leur apport en énergie et en lumière sur les façades les mieux exposées.

La recherche a permis de créer des vitrages qui permettent de capter plus de chaleur qu’ils n’en perdent et de limiter les besoins en éclairage artificiel.

Quelle fenêtre ?

Tout d’abord, la RT 2012 indique que la surface de vitrage d’un logement doit représenter 17% de la surface habitable. Ceci pour garantir une bonne isolation l’hiver et limiter les phénomènes de surchauffe l’été. Aujourd’hui il n’est plus question de poser les mêmes vitrages pour toutes les façades de la maison. Au sud on équipera les fenêtres de doubles-vitrages peu émissifs, avec un coefficient performant et de protections solaires. Même traitement pour les fenêtres de toit dont l’inclinaison capte davantage les rayonnements.

Au nord, en revanche, les professionnels préconiseront le triple vitrage car les apports solaires sont inexistants et l’exposition au froid la plus forte. Dans tous les cas l’étanchéité à l’air et à l’eau doit être parfaite. Bois, PVC et aluminium (avec rupture de pont thermique) sont des matériaux fiables qui ont chacun leurs avantages (rigidité, entretien, faible surface du cadre) tout en ayant des performances thermiques certifiées.

Comment reconnaître une fenêtre performante ?

Aujourd’hui un double-vitrage laisse perdre deux à trois fois moins de chaleur qu’un double-vitrage d’il y a 20 ans soit, pour une maison qui a 40 m2 de vitrage chauffée au fioul, une économie de 500 L. par an. Le marché de la fenêtre double vitrage a évolué, la concurrence y est forte, et il y a donc un certain nombre de points qu’il faut exiger à minima sur les produits vendus aujourd’hui.

Une fenêtre double-vitrage doit être fabriquée sur mesure, d’après les cotes relevées sur site par un technicien. Il n’est donc pas recommandé d’installer un produit fabriqué en série qui sera vaguement adapté lors de l’installation et risquera de créer des ponts thermiques. Une fenêtre doit avoir le plus de surface de vitrage possible et la meilleur transparence pour laisser passer les rayons du soleil. Cette propriété est traduite par la valeur “g” qui doit être la plus haute possible, un vitrage de g = 65 signifie que le vitrage laisse passer 65% des apports solaires. Pour les façades fortement exposées aux rayons du soleil, il est conseillé d’utiliser des vitrages à isolation thermique renforcée. Ces vitrages ont un facteur solaire inférieur à 42%, c’est-à-dire qu’ils ne laissent passer que 42% de la chaleur du soleil, un atout important en été.

Le vitrage doit transmettre le moins possible le froid ou la chaleur, le coefficient de transmission thermique est indiquée par la valeur “u” qui doit être la plus petite possible. Le chiffre référent pour le choix d’une fenêtre est le coefficient de transmission thermique de la fenêtre entière, le Uw, doit être inférieur à 1,2  voire inférieur ou égale à 1. Cela semblait beaucoup demander il y a quelques années, mais c’est courant aujourd’hui. Pour donner une idée, on trouve des fenêtres avec un Uw inférieur à 0,8.

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