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Mobilité douce : le vélotaf sur le grand braquet dans les Vosges

Le 19 mai 2023 par Jordane Rommevaux
L’association Mobilités Actives Vosges organise la 1e édition de la « Faites du vélo ! » à Remiremont
Rendez-vous samedi pour la première édition de "faites du vélo"

De plus en plus de Français pédalent pour aller travailler. Les Vosges n’échappent pas à cette tendance. Outre les aides pour l’achat d’un vélo à assistance éléctrique, les offres de locations, courtes et longues durées, comme dans l’agglomération d’Épinal, sont légion. Le vélotaf, ça vous parle ?

La crise sanitaire et les confinements ont sans doute accéléré le mouvement. La révolution, latente, était en marche depuis plusieurs années. De plus en plus de Français délaissent leur voiture et optent pour un deux-roues afin de se rendre au travail. Au point de voir aparaître un mot-valise pour désigner le phénomène : vélotaf. À Paris, la proportion de « vélotafeurs » a bondi de 97 % entre 2019 et 2022, selon le réseau social Strava.

Loin de nous l’idée de tirer à boulets rouges sur les moteurs thermiques. Dans de nombreux cas, la voiture reste indispensable pour aller travailler, notamment pour ceux qui vivent dans des zones rurales. Quand les trajets entre le domicile et le lieu de travail n’excèdent pas une dizaine de kilomètres, le deux-roues reste une solution écologique, économique et… la plus rapide.

Épinal et son agglomération n’échappent pas à la règle. Depuis le passage d’une majorité d’axes de la Cité des Images à une vitesse maximale autorisée de
30 km/h, la présence des vélos dans les rues à l’heure de pointer a augmenté. Statistique étonnante mais réelle : la vitesse moyenne d’une voiture en ville est de 15 km/h. Un cycliste avec une condition physique correcte peut rouler à une vitesse comprise entre 17 et 23 km/h. Le bilan carbone du vélo est vite calculé : zéro plus zéro, ça fait toujours la tête à toto. Pour les économies, c’est un budget transport divisé au moins par dix.

Tout bénef’ pour la santé

Et la santé dans tout ça ? Des études ont démontré que les salariés se rendant au travail à vélo ont 15 % d’arrêts maladie en moins que leurs homologues utilisant un moyen de transport passif. C’est juste de la chimie : pédaler libère des endorphines et de la dopamine. Les premières réduisent le stress et l’anxiété et la seconde favorise la motivation, la productivité et la concentration. Les collectivités se sont mises au diapason de cette nouvelle donne.

Dans les pages qui suivent, vous découvrirez comment la CAE (communauté d’agglomération d’Épinal) booste la pratique du vélo à assistance électrique avec un système de location visant à donner le goût à ce mode de déplacement. Le vélotaf n’est pas l’apanage des centres urbains. À l’image de la récente Voie verte entre Neufchâteau et Coussey, les axes en faveur des deux-roues se multiplient. Et pour entretenir vos montures quand il n’y a pas de magasins de cycles à proximité de votre domicile ? MonVéloo et son camion-atelier s’occupent de tout !

Le chiffre qui claque : 100 !

En euros, c’est la somme que coûte un trajet domicile-travail de 10 km par an à vélo selon l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). À titre de comparaison, le même trajet en voiture revient au minimum à 1 000 euros.

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