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Florian Roussel : Très bien dans le paysage

Le 13 mai 2014 par Bruno Veillon

Sacré parmi les meilleurs apprentis de France, Florian Roussel prépare un BTSA ” Aménagements Paysagers ” au CFA de Roville-aux Chênes, en y cultivant aussi une réelle ” soif d’apprendre “.

En novembre 2012 à Clermont-Ferrand, Florian Roussel est monté, avec son binôme Loïc Blaes, sur le podium des 42e Finales des Olympiades des Métiers, section Jardinier-Paysagiste. Une médaille de bronze qui, après trois jours de création intensive, en a fait l’un des meilleurs apprentis de France. ” Cela m’a permis, à la recherche d’un stage, d’obtenir tout de suite un rendez-vous, c’est un gros plus sur le curriculum vitae “, reconnaît celui qui a pu aussi y mesurer l’importance ” de la précision du geste, de l’esprit d’équipe aussi “.
 
À 22 ans, Florian Roussel poursuit avec bonheur son cursus, en préparant un BTSA ” Aménagements Paysagers ” au CFA de Roville-aux-Chênes. Une vocation née dès l’enfance. ” A Saint-Dié, mes parents ont un très grand jardin. J’y ai pris goût, avec l’idée dès la 3e de devenir paysagiste “. ” Je voulais me former dans le cadre d’un apprentissage “, s’empresse-t-il d’ajouter. Chose dite, chose faite. Via la préparation d’un CAP d’abord, puis d’un Bac pro, en alternance entre l’établissement d’horticulture et de paysage réputé de Roville-aux-Chênes et l’entreprise Nature et Paysages à Corcieux. Aujourd’hui, l’objectif du BTSA en tête, toujours en alternance, cette fois chez Laurence Paysage à Saulcy-sur-Meurthe, l’occupe activement.
 
” Cela permet d’apprendre plus vite, d’avoir en plus un salaire à la fin du mois, ce qui motive aussi, comme la certitude, à l’issue, de trouver plus facilement du boulot “, explique Florian, non sans confier que ” l’alternance est plus difficile que l’école en continu, car on y voit le même programme théorique en moins de semaines “. N’empêche, le plaisir est là, bien réel. ” On entre vraiment dans le monde du travail “. Pas question de compter ses heures, même s’il faut parfois ” sortir les devoirs, une fois rentré du travail. C’est pour la bonne cause “.
 
D’autres attraits viennent renforcer la justesse du choix de Florian. ” Je fais de la création, d’après des plans certes, mais en lien avec le client. Il n’y a pas de routine, ce n’est jamais la même chose. On peut faire de très beaux jardins sans pavage, sans dallage, avec uniquement du végétal, mais l’inverse est vrai. Tout est possible “. ” De toute façon, j’ai envie d’apprendre, de voir autre chose “, explique encore l’apprenti, ajoutant, conscient des qualités à développer : ” Les paysagistes sont ceux qui passent les derniers. Tout doit être propre, au millimètre “. Une telle formation y aide assurément, comme elle est profitable sur un plan plus général. ” Biologie, anglais, français, histoire : on apprend bien “, confirme Florian Roussel qui, question avenir, entend pour l’heure passer son BTSA, acquérir ensuite un peu plus d’expérience en entreprise, et à terme créer la sienne. ” Pauline, ma compagne, prépare une licence gestion et création de PME “. Cela pourrait évidemment aider.

En attendant, Florian Roussel tient à prodiguer quelques remerciements : au CFA de Roville-aux-Chênes, à Alexandre Noël, son tuteur, qui a ” su partager son savoir-faire “. ” C’est grâce à lui si j’en suis là “, ainsi qu’à l’entreprise Nature et Paysages, et à son patron David Rinderknecht qui ne sont pas oubliés. En bon judoka – il est ceinture noire – Florian sait en cultiver a priori toutes les qualités dont le contrôle de soi, la persévérance et la… politesse.

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