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Drone Vosges : la communication au sommet !

Le 24 avril 2023 par Jonathan Blanchet

Ancien logisticien, Valérian Giet a fait parler sa passion pour la technologie et les images en créant Drone Vosges en janvier 2020. Trois ans après le démarrage de son activité, le vidéaste propose à ses clients plus que de simples vues aériennes pour donner de la hauteur à leur communication. À tel point que sa popularité dépasse largement les frontières vosgiennes.

Valérian Giet, vous avez créé Drone Vosges en janvier 2020 pour offrir une nouvelle perspective à la communication d’entreprise. Deux mois après, le premier confinement était décrété. De quoi freiner votre activité ?

Détrompez-vous ! On ne doit pas être nombreux à se le dire, mais je pense que cela a été une chance pour moi. Tout le monde s’est retrouvé cloîtré chez soi mais, de par mon statut d’entrepreneur, j’ai pu faire des images partout dans les Vosges. Dès le début, je me suis constitué une vitrine ! J’avais passé mon permis de pilotage de drone en début d’année et les plus beaux sites géographiques étaient complètement vides de touristes et randonneurs. J’ai donc pu commencer à communiquer via les réseaux sociaux. Je pense que cela a offert une petite parenthèse de nature aux gens et j’ai commencé à me faire remarquer grâce à cela. Au sortir du confinement, j’ai signé pour une campagne avec le Conseil départemental et l’Office de Tourisme d’Épinal. J’ai la chance de ne démarcher pratiquement personne jusqu’à aujourd’hui. Je laisse les images parler pour moi.

Quels « plus » pouvez-vous proposer à une entreprise ou une collectivité pour mener une campagne de communication ou de promotion ?

J’ai commencé avec l’idée de ne faire que du drone conventionnel, mais j’ai senti qu’il fallait que je me démarque et que je propose quelque chose de différenciant. Aujourd’hui, mon équipement n’a rien à voir avec des drones standards. Je me suis équipé de drones FPV (pour First Person View) qui s’accompagnent d’un casque avec un retour vidéo qui capte précisément ce qui se dresse sur leur trajectoire. Ils se pilotent comme de petits avions de chasse : il n’y a aucune bride dans le pilotage. On peut manœuvrer très facilement dans l’espace et de la manière la plus précise possible. En 2021, j’ai encore agrémenté mon offre en proposant également des prises de vues au sol. Cela me permet de montrer des vidéos avec le panel le plus complet possible de techniques de captation. Je suis maintenant vraiment vidéaste et je peux développer des projets complets. Cela a permis d’élargir mon portefeuille clients et mon offre.

Aujourd’hui, je peux élargir mon champ d’action et répondre à beaucoup plus de demandes… 

Valérian Giet, fondateur de Drone Vosges

Votre manière d’approcher les projets a évolué ?

Depuis fin 2022, je commence à m’orienter vers la réalisation de vidéos de type documentaire. D’ailleurs, mes caméras suivent actuellement le trailer vosgien Benoît Gandolfi qui ambitionne de battre le record du monde du kilomètre vertical en vingt-quatre heures de temps ! Avec mon matériel, je peux aussi bien faire des interviews que des prises de vues au plus près de terrain. Je souhaite proposer davantage de formats plus longs, avec une vraie narration.

Fort de ces nouvelles possibilités, vers quoi souhaitez-vous orienter votre activité ?

C’est le sujet du moment. Avec le drone, j’étais plutôt restreint en termes de possibilités. Je me suis un peu enfermé dans une case. Aujourd’hui, je peux élargir mon champ d’action et répondre à beaucoup plus de demandes… en m’éclatant beaucoup plus. Je peux alterner entre documentaire, vidéo corporate ou événementielle… En réalité, je n’ai pas envie de me cloisonner. Je laisse ouvertes toutes les portes. J’ai une certitude : je continuerai à faire de l’image peu importe le contexte. J’ai besoin de mouvement, et c’est ce que je veux insuffler systématiquement à mes créations.

Vos créations sont votre vitrine. Au point d’attirer des prospects extérieurs au territoire ?

La communication sur les réseaux, qui constitue une part importante de mon activité, m’a ouvert les portes d’une nouvelle clientèle hors du territoire. J’irai où on me demande d’aller. Mais les Vosges restent le cœur de mon travail. Je fais également, depuis peu, partie des ambassadeurs du réseau « Je vois la vie en Vosges ». Une partie de mon travail consiste à valoriser le territoire. Mon appartenance aux Vosges reste très importante.

Un article réalisé en partenariat avec le Magazine Debrief, à consulter : ici

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