C’est quoi, l’éducation positive ?
L’éducation positive est un comportement parental fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant qui vise à l’élever et à le responsabiliser, qui est non violent et lui fournit reconnaissance et assistance,en établissant un ensemble de repères favorisant son plein développement.
Définition du Conseil de l’Europe – 2006
À la croisée des chemins entre parentalité positive et autorité positive, l’éducation positive exprime, pour résumer, la volonté de créer un contexte favorable au développement de l’enfant. Issue du développement de la psychologie positive dans les années 1990, l’éducation positive s’inspire de l’idée de ne plus s’intéresser qu’aux situations qui provoquent la dépression, la détresse et le dysfonctionnement, mais à prendre en considération ce qui conditionne le bien-être, l’épanouissement et la réussite.
Cette méthode éducative est tournée vers l’écoute des besoins de l’enfant et le soutien du développement de son autonomie. En rupture avec le mode éducatif traditionnel, elle encourage l’enfant à exprimer ses émotions dans son rapport à l’autre au lieu de céder à la colère, et les parents à établir des relations positives avec leur enfant pour lui enseigner les notions de responsabilité, de coopération et d’autodiscipline, pour éviter les violences éducatives ordinaires.
« Il n’y a pas de mauvais enfant mais de mauvais comportements. »
La discipline propose, plutôt que de monter dans les tours et finir par donner une punition lorsque les mots ne suffisent plus de mettre en place cinq règles claires.
1 – Passer du temps avec son enfant
Construire une bonne relation demande de passer du temps avec son enfant, de jouer ou de discuter avec lui pour lui porter de l’attention, et de savoir le faire passer avant son portable et de couper la télévision.
2 – Insister sur le positif
À force de ne s’adresser à son enfant que pour lui faire remarquer qu’il n’a pas fait ou mal fait quelque chose, ses bons comportements passent inaperçus, ce qui ne l’encourage pas à persévérer, contrairement aux compliments.
3 – Lui exprimer ce que l’on attend de lui
Dire de ne pas faire de bêtises ou d’être sage, n’implique pas que l’enfant sache le comportement que l’on attend de lui. Par exemple, il y a plus de chance qu’il vous écoute si vous lui demandez de ramasser ses jouets et de la mettre dans le coffre à jouets, que si vous lui intimez l’ordre de ranger sa chambre…
4 – Changer d’air
Lorsque l’enfant se montre difficile, il est possible de désamorcer la situation en lui proposant de changer de sujet ou d’activité ou encore de faire une promenade.
5 – Sanctionner dans le calme
Un petit enfant ne comprend pas encore les relations de cause à effet et n’a pas forcément conscience que gribouiller les murs du salon n’est pas un jeu. Au lieu de s’énerver, il est préférable de lui expliquer sans montrer sa colère qu’il n’est pas possible de le laisser faire et lui expliquer que vous devrez mettre un terme à son jeu reprenant les crayons. S’il obéit, félicitez-le. S’il refuse, appliquez la sanction avec calme.
Un article réalisé en partenariat avec le Magazine Tandem, à consulter ICI