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Actu numérique : méfiance au “Doomscrolling” qui peut entraîner le syndrome “Fomo”

Le 22 septembre 2023 par Francoise Fontanelle
Actu numérique : méfiance au "Doomscrolling" qui peut entraîner le syndrome "Fomo"
Méfiance, scroller entraîne une dépendance dangereuse chez les plus jeunes.

Vous étiez peut-être, justement, en train de “scroller” lorsque vous êtes tombés sur cet article intrigant. Oui, passer trop de temps sur les réseaux sociaux peut entraîner une dépendance, surtout chez les plus jeunes. Une alerte à prendre au sérieux !

Difficile de traduire ce premier terme. « Doom » signifie effondrement. « Scroll » désigne le fait de faire défiler son écran de haut en bas lorsque l’on consulte un contenu numérique dénué de pagination, qui s’alimente continuellement. Selon une étude menée par NordVPN (Ce service de réseau privé virtuel fourni par l’entreprise Nord Security propose des applications de bureau pour Microsoft Windows, macOS et Linux, ndlr) auprès de 1 000 Français (source The Conversation juin 2023) – 45 % des personnes interrogées auraient avoué « scroller » chaque matin avant même d’avoir mis un pied en dehors de la couette… Un chiffre qui monte à 77 % chez les 18-24 ans.

« Où est le mal ? » nous direz-vous. « S’informer de bon matin, c’est plutôt une bonne chose… ». Là où le bât blesse, c’est que les algorithmes des réseaux sociaux seraient programmés pour distiller les informations négatives et anxiogènes, Or plus on passe de temps sur un écran, plus on est exposé au stress et à l’anxiété que causent ces contenus et, à terme, à des troubles psychiques (angoisses, insomnies, dépression,…).

Un double effet, pas vraiment cool…

Le « doomscrolling » entraînerait une forme d’anxiété sociale liée à la peur de passer à côté d’une information importante ou d’un évènement qui serait l’occasion d’interagir socialement : le syndrome FOMO (Fear Of Missing Out). Une spirale infernale qui concernerait de plus en plus d’adolescents.

Comment régler le problème quand on sait que le smartphone est, à cet âge, un outil d’intégration essentiel et qu’interdire suscite davantage la transgression que la modération ? Être vigilant quant à ses pratiques et parler des risques, c’est sans doute un bon début.

Un article réalisé en partenariat avec le Magazine Tandem, à consulter : ici

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