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Un tour de France d’aquarelles avec Mathilde Prétot

Le 21 janvier 2022 par Cécile Jacquot
Mathilde Prétot est devenue illustratrice après une carrière d'infimière.
© MP

Originaire de Darnieulles, et maintenant domiciliée à Strasbourg, Mathilde Prétot a exercé le métier d’infirmière pendant près de 8 ans. Mais, il y a quelques mois, elle a eu le déclic : tout plaquer pour réaliser son rêve et devenir illustratrice. Aquarelles, paysages et cartes à planter sont devenus son quotidien. Rencontre avec Mathilde Prétot, créatrice de « La Magie de Mathilde ».

Pourquoi avoir décidé de prendre un virage aussi serré dans votre reconversion ?

Mathilde Prétot – Au début de ma carrière d’infirmière, même si j’aimais et que j’aime toujours ce métier, je savais que ça ne durerait qu’un temps. Et pendant le premier confinement, j’ai découvert l’aquarelle. Ça faisait déjà quelques temps que je voulais m’y mettre… Alors, j’ai suivi des tutos sur internet, des petites vidéos et j’ai commencé à faire des cartes postales. Je continuais toujours mon métier d’infirmière en parallèle, mais ce n’était plus ce que je voulais.

Quel a été le déclic ?

MP

M.P – En suivant une illustratrice qui proposait une vidéo par jour, j’ai eu une envie soudaine : un road trip ! Alors, j’ai posé un congé sans solde en septembre dernier, et je suis partie en Provence. J’ai peint des paysages, j’ai rencontré du monde, je me suis baladée… J’étais sereine et apaisée. Et quand je suis rentrée à Strasbourg en octobre, je me suis rendue compte que ce n’était plus ce que je voulais. J’avais un besoin de redécouvrir la France et d’avoir moins de pression. Alors, j’ai créé « La Magie de Mathilde » !

D’ailleurs, cette expérience de road trip est en train d’être renouvelée.

M.P – Exactement, je suis partie en road trip début janvier, à travers toute la France ! J’adore notre pays et je sais qu’il cache des pépites à peindre. L’Hérault, le Jura, la Bretagne… Je souhaite découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes pendant plusieurs mois cette année. Et bien sûr, cela donnera lieu à de la création de cartes postales, où les coordonnées géographiques seront inscrites pour que chacun puisse retrouver le lieu en question !

MP

Comment se sont passés les débuts ?

M.P – Cela faisait déjà quelques temps que j’avais envie de monter ma microentreprise. Mais, j’avais le sentiment que ce n’était pas le bon moment, que je n’étais pas prête. Et en novembre, je me suis dit « ça y est, tu lances ta boîte ! ». Mon voyage en Provence a été un réel déclic. Et même si c’est compliqué pour se faire connaître, j’ai eu un beau petit succès dans les marchés de Noël vosgiens.

Quelles sont les particularités de vos cartes postales ?

M.P – Outre le fait que ce soit moi qui crée les designs à l’aquarelle, ce sont des cartes à planter ! Mes créations sont imprimées sur de la fibre de coton avec des graines dedans. Il suffit de la laisser tremper dans l’eau toute une nuit et d’enterrer la carte dans son jardin ou dans une jardinière pour avoir de jolies fleurs champêtres. De plus, j’utilise de l’aquarelle végan créée par une Lorraine installée en Provence pour mes croquis, et l’impression est également faite avec des encres végans.

Des projets pour la suite ?

M.P – Côté graines dans les cartes, j’aimerais proposer des cartes avec des herbes aromatiques et des légumes. J’aimerais aussi créer des marque-pages, des calendriers ou encore des éphémérides… Je me laisse guider par les idées et par les possibilités de production !

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