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Le Relais de Vincey solidaire avec les étudiants

Le 25 février 2021 par Cécile Jacquot
Léo Toussaint et Victor Grimon du Relais de Vincey
© Relais de Vincey

« En 2021, il n’est pas normal que, dans un pays gastronomique comme la France, un étudiant ne puisse pas manger à sa faim », s’insurge Victor Grimon, chef au Relais de Vincey. Pour les soutenir, il a décidé, avec son collègue et cousin Léo Toussaint, de distribuer des repas gratuits aux étudiants nancéens.

Victor Grimon et Léo Toussaint, chefs au Relais de Vincey, sont venus en aide aux étudiants en situation de précarité. Avec la crise sanitaire, nombre d’entre eux ne peuvent plus manger à leur faim et doivent se tourner vers les épiceries solidaires, comme Agoraé à Nancy. C’est en voyant la détresse des étudiants sur les réseaux sociaux que Victor et Léo décident de leur apporter du réconfort en distribuant des repas gratuitement. L’université de Lorraine les a redirigé vers l’épicerie solidaire nancéenne Agoraé, gérée par des étudiants, pour la mise en place de leur projet. Malheureusement, dans les Vosges ce genre d’association n’existe pas, car il y a trop peu d’étudiants.

Une chaîne solidaire

Pour mener à bien leur initiative, Victor et Léo ont contacté leurs fournisseurs. Par solidarité, ceux-ci ont fait don de leurs produits aux deux chefs. S’en suit alors la préparation et l’emballage des repas. À la fin, 150 soupes ont été réalisées avec les légumes restants, en plus des 200 repas prévus initialement. Les restaurateurs ont ensuite assuré la livraison jusque Nancy et sont restés pour la distribution. Pour Victor, c’est le choc : il ne pensait pas voir un jour autant d’étudiants dans le besoin, faire des heures de queue pour un panier repas.

Montrer l’exemple

Victor et Léo sont les premiers dans les Vosges à entreprendre ce genre d’action. Cela a été l’occasion de soutenir leur apprentie : « pour eux aussi c’est la galère, ils ne peuvent pas apprendre en entreprise. Alors dès qu’on peut, on l’appelle pour qu’elle ne perde pas la main ». Ils espèrent aussi montrer l’exemple à leurs confrères et que quelqu’un prendra le relais. « On aimerait le refaire, mais là, c’est trop tôt. On doit d’abord maintenir notre activité principale » explique Victor. Pour les restaurateurs, cela a été une belle expérience que de donner un coup de pouce et de se sentir utiles.

 

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