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Chauffage : MaPrimeRénov’ en fait plus !

Le 18 octobre 2022 par Jordane Rommevaux
Chauffage : MaPrimeRénov' en fait plus !
Le gouvernement entend inciter les contribuables à mener des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements avec le renforcement de MaPrimRénov'.

Un logement bien isolé, c’est la garantie de faire des économies d’énergies Vous réfléchissez à entreprendre des travaux de rénovation énergique l’an prochain ? Eh bien, bonne nouvelle ! MaPrimRénov’ monte en puissance et le nombre de personnes éligibles à cette aide devrait être étendu.

MaPrimRénov’ qu’est-ce que c’est ?

Lancée en 2020 pour remplacer le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), MaPrimeRénov’ est aujourd’hui le dispositif phare du Gouvernement en matière d’aide à la réno-vation énergétique.

Mieux chez moi, mieux pour ma planète

Même s’il est accessible à tous les propriétaires, MaPrimRénov’ est un dispositif qui vise à aider plus largement les foyers les plus modestes (propriétaires, bailleurs sociaux ou co-propriétaires) à réaliser des travaux pour rendre leur logement moins énergivore : isolation, chauffage, ventilation ou audit énergétique. Le montant de MaPrimeRénov’ est établi en fonction des ressources du foyer et de la nature du chantier.

Permettre aux ménages les plus modestes de réaliser des travaux de grande ampleur afin d’améliorer la performance énergétique de leur logement d’au moins 35 %.

Avec cette enveloppe, et dans un contexte d’accroissement du risque de précarisation énergétique qui pèse sur les ménages français, le Gouvernement entend accélérer la mise en route de chantiers de rénovation qui leur permettront de réaliser des économies d’ampleur durablement et d’accroître leur confort. Différents leviers d’action sont envisagés :

  • Privilégier l’octroi de MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales et non plus les chantiers ciblés.
  • Cibler les ménages les plus précaires qui résident souvent dans des logements mal isolés et énergivores, sans pour autant exclure les ménages plus aisés du dispositif.

Des Guichets France Rénov’ pour accompagner les ménages

Les conseiller du réseau de guichets France Renov’ ont pour mission de conseiller les ménages sur les aides financières auxquelles ils peuvent prétendre. Trouver un guichet France Rénov’ près de chez soi : france-renov.gouv.fr

Mon accompagnateur Rénov’pour assister les particuliers dans leur projet

Dès le 1er janvier 2023, et conformément à la loi Climat et Résilience, le recours à un tiers de confiance sous la bannière Mon accompagnateur Rénov’ deviendra obligatoire à partir d’un certain montant de travaux.

Seront concernés, les travaux de rénovation globale financés avec MPR sérénité (l’ex aide de l’Anah), pour les subventions supérieures à 5 000 euros. À compter du 1er septembre, cet accompagnement sera aussi obligatoire pour les travaux qui comprennent deux opérations ou plus, dont le coût dépasse 5 000 € TTC et qui font l’objet d’une demande de subvention supérieure à 10 000 €.

De nouveaux barèmes et des aides pour tous

En janvier 2023, le montant des aides par poste de travaux sera différencié selon un code couleur correspondant à des tranches de revenu fiscal. Pour chaque couleur, un pourcentage du coût des travaux couverts sera attribué dans la limite d’un plafond de dépenses éligible et variera selon la composition du foyer.

  • Bleu : ménages très modestes
  • Jaune : ménages modestes
  • Violet : ménages intermédiaires
  • Rose : ménages aisés.

Une aide complémentaire pourra s’ajouter à MaPrimeRénov’ si les dépenses engagées permettent à un logement de quitter l’étiquette énergétique F ou G et de faire un bond dans l’échelle du DPE. Un bonus bâtiment basse consommation (BBC) pourra également être accordé si le logement atteint les notes B ou A grâce aux travaux réalisés.

Avec une enveloppe boostée à 2,6 milliards d’euros, le Gouvernement incite à rénover les passoires thermiques

En 2023, l’enveloppe de MaPrimRénov’ augmente de 600 millions d’euros. Pour rappel, le Président de la République s’était fixé pour objectif 700 000 réhabilitations par an, avec pour cibles prioritaires les passoires thermiques (c’est-à-dire les biens notés F et G sur l’échelle du DPE). Peu mobilisé par les Français, ce dispositif n’avait permis qu’à 2 500 logements de sortir de ce statut, contre les 80 000 visés initialement, selon la Cour des Comptes.

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