Volley : jamais deux sans trois pour le SRD Saint-Dié

Auteurs de saisons impressionnantes, les équipes féminines et masculines du SRD Saint-Dié Volley ont réussi à décrocher leur montée en Nationale 2. Une demi-surprise pour le coach déodatien qui a constitué son effectif pour monter rapidement.
” Jamais deux sans trois ! ” Lourde de sens, la phrase du coach de l’équipe féminine du SRD Saint-Dié Volley, Manu Dumortier, peut s’interpréter de différentes façons. D’abord sur la tournure de la saison des équipes vosgiennes de volley. Après la montée du SAS Épinal en Élite, c’est du côté de Saint-Dié-des-Vosges que la surprise est arrivée.
Alors que les équipes masculines et féminines étaient engagées en championnat de Nationale 3, les deux formations ont réalisé une saison quasi-parfaite et ont décroché leur montée à l’échelon supérieur.
” Nous sortions de deux bonnes saisons où nous avions approché la montée, témoigne Sébastien Pellissier, membre de l’équipe masculine déodatienne. Cette année, nous avons enfin réussi à remporter les matchs clés contre nos adversaires directs et la récompense est au bout. “
Mais c’est du côté des féminines que le SRD Saint-Dié a réalisé un exploit. Encore en division régionale l’an dernier, les filles ont gagné le droit d’évoluer en N3. ” Le président Pierre Mercier a voulu constituer une équipe pour progresser rapidement et que Saint-Dié-des-Vosges deviennent une place-forte du volley national “, assure Manu Dumortier.
C’est ce discours qui lui a donné envie de rejoindre les Vosges alors qu’il sortait de trois belles années à Nancy. ” Je ne voulais pas quitter la Lorraine et je cherchais un challenge intéressant lorsque j’ai eu vent des souhaits du président. Je me suis entretenu avec lui et j’ai vite compris qu’il était prêt à se donner les moyens de ses ambitions “, témoigne le coach.
Après un an en poste, la mission est déjà remplie puisque la saison en N3 s’est conclue par 17 victoires pour une défaite. ” Depuis que je suis entraîneur, c’est ma seconde saison aussi sereine, plaisante-t-il après le souvenir d’une année comparable à Marseille. Nous ne voulions pas nous éterniser dans cette poule. C’est peut-être présomptueux de le dire ainsi mais c’est vrai. Et je veux que notre prochain passage en N2 soit aussi éphémère. Après tout, jamais deux (montées) sans trois (rires). “
Un objectif à peine dissimulé, qui passe par un recrutement en conséquence puisque trois joueuses quittent le club. ” Nous avons surtout notre pointue US, Leigh-Ann Haataja, qui rentre aux États-Unis. Nous allons devoir trouver les filles capables de jouer les premiers rôles en N2 “, confirme l’entraîneur déodatien.
Et Manu Dumortier est confiant dans son recrutement puisqu’il glisse avoir reçu ” quelques CV très intéressants et surprenants à ce niveau de compétition. Je pense que beaucoup de joueuses sont intéressées par le projet du SRD et nous devrions avoir une équipe très compétitive “, ajoute-t-il sans dévoiler de noms.
Pour finir l’année en beauté, l’équipe féminine organise la finale du championnat de France N3. Les 14 et 15 mai, 11 équipes joueront le titre de champion de France 2016. ” C’est l’occasion d’offrir un premier trophée à notre club, prévient Manu Dumortier. Nous avons mangé le gâteau, à nous d’engloutir la cerise (rires). Je devrais disposer de mon effectif complet donc nous avons les cartes en main pour réussir. “
Côté masculin, c’est à Villers-Cotterets que se jouera le titre de champion. ” En l’absence de notre passeur titulaire Ivo Iliev, nous n’aurons pas de grandes ambitions mais nous jouerons pour terminer cette belle saison le mieux possible “, signale Sébastien Pellissier.
Enfin, le SAS Volley Épinal organisera aussi le Final 4 de N2. La montée en N1 assurée, le titre pourrait être une excellente récompense pour le collectif de la cité des Images, dans son gymnase Viviani.
Finale du Championnat de France N3
Les 14 et 15 mai, 14 h
Palais Omnisports Joseph Claudel, Saint-Dié-des-Vosges
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