Vacances : 3 conseils pour bien aborder les voyages en avion
Avec la période estivale et les vacances qui arrivent à grands pas, 20% des Français devront se confronter à leur peur en avion. Simulateurs de vol, séances de psychothérapie ou sophrologie peuvent aider à gérer cette phobie complexe.
– Apprendre ? se détendre et ? respirer
Face à l’angoisse, il faut apaiser son corps en perpétuelle alerte. Prendre l’avion signifie pour beaucoup de personnes perdre le contrôle. Cela se traduit par des symptômes dus à un “état d’hyper vigilance”: palpitations, souffle court, impression de s’étouffer, mains moites, frissons, vertiges, bouffées de chaleur deviennent un cauchemar.
Comprendre le fonctionnement de l’avion (trous d’air, turbulences, etc.) et dompter ses pensées peut aider, mais la peur est par définition viscérale, d’où la nécessité de s’adresser au corps.
Le conseil en plus : apprendre des techniques de relaxation et de respiration induisant une libération émotionnelle et un état d’esprit plus serein. Inspirer pendant 4 secondes par le ventre, puis expirer pendant 6 secondes. Cela représente environ 6 respirations par minute.
– Visualiser toutes les étapes du voyage
Tel un sportif de haut niveau qui prépare son match ou sa descente de ski de A à Z, la personne phobique pourra lors de la séance vivre toutes les étapes de son voyage du départ de son domicile, à l’atterrissage en passant par l’arrivée à l’aéroport et la phase critique du décollage. Le but de la visualisation est de s’immerger dans ces situations dans le calme de son corps.
La technique à terme permet de vivre le jour J comme si ce n’était pas la première fois. Plus on répète une action, plus elle devient familière et moins on y réfléchit.
Le conseil en plus : enregistrer les séances pour continuer l’entraînement à la maison.
– Cibler la phase la plus angoissante
Chacun étant différent, la cause de la phobie ne va pas être la même chez tout le monde. Parmi les angoisses, les peurs de l’accident, du problème technique et du crash sont les plus fréquentes. Celle de faire une crise de panique en vol ou d’autres phobies (claustrophobie, agoraphobie, peur du vide) sont également des causes potentielles.
Le conseil en plus : se rapprocher au plus près mentalement d’une situation de blocage pour progressivement déconditionner l’association négative que met en place le cerveau. Pour certains, la phase anxiogène sera le décollage, pour d’autres l’arrivée à l’aéroport.
L’appli’ utile :
Une nouvelle application Fofly, disponible gratuitement sur =https://itunes.apple.com/fr/app/fofly/id1104659494?mt=8]iOS et =https://play.google.com/store/apps/details?id=com.fofly&hl=fr]Android s’inspire de ces différentes techniques avec notamment un exercice de respiration basée sur la cohérence cardiaque pour faire baisser l’anxiété une fois à bord de l’appareil, quatre musiques de relaxation et des cours théoriques.
