KlaPé : émotion pour le retour des bronzés olympiques spinaliens

Les céistes spinaliens, Gauthier Klauss et Matthieu Péché, ont fait leur retour dans la cité des Images, ce mercredi 17 août, après l’obtention de leur médaille de bronze olympique, sous les applaudissements de leurs supporters. Première réaction.
Très attendue par une cinquantaine de supporters, sur le quai A de la gare d’Epinal, l’arrivée des céistes spinaliens Gauthier Klauss et Matthieu Péché, ce mercredi 17 août, a reçu une pluie d’applaudissements, à l’ouverture des portes du train. Très émus, les deux vosgiens, médaillés de bronze aux Jeux Olympiques de Rio, ont confié leurs sentiments.
Gauthier Klauss – “On continue de profiter, on est encore sur notre nuage. C’est un petit peu comme une rivière, ça va de vague en vague et l’émotion revient en arrivant ici, à Epinal. C’est super”.
Matthieu Péché – “On ne se projette pas encore dans l’avenir. Hier, on ne savait pas encore à quelle heure on pourrait revenir dans les Vosges. On a fait quelques plateaux télévisés sur Paris, après notre atterrissage, mardi 16 août, à 8h”.
G. K. – “Avec cette médaille, nous avons obtenu d’office notre qualification pour les Championnats du monde 2017, qui auront lieu à Pau. C’est, à nouveau, un grand rendez-vous pour nous. Pour le moment, on savoure et on va finir notre saison sur notre lancée. Maintenant, on va faire la fête chez nous. Faire péter la mirabelle, dans notre soirée “solide comme du sapin et fort comme la mirabelle” (rire).
On sent en arrivant qu’on a été très soutenu dans les Vosges et cette médaille est pour nous, mais aussi pour tous nos supporters.
Cette médaille, c’est l’aboutissement de tant d’années où on en a bavé, tous les jours à l’entraînement. La récompense tombe enfin et elle fait vraiment du bien au moral”.
M. P. – “Chaque médaille a son histoire mais c’est vrai que celle-ci a une saveur particulière. Déjà, celle obtenue aux Championnats du monde, l’an dernier, était très belle, mais là c’est une finale olympique et c’est certainement la plus belle à cause de l’importance de la compétition.
On avait 7 ans quand on a débuté le canoë-kayak à Epinal donc voir des enfants de cet âge débuté, ça nous rappelle des souvenirs…”
G. K. – “…D’autant qu’à cet âge, on était loin d’imaginer en arriver là. Il ne faut jamais cesser d’y croire car avec du courage et du travail, on peut y arriver. Le rêve olympique tire les athlètes vers le haut et c’est beau pour le sport“.
M. P. – “C’est ce que nous a inculqué Thierry Saïdi, notre entraîneur, qui est aussi vosgien et qui est passé par là avant nous. On a pu profiter de son expérience de vieux loubard (rire) et on le remercie pour tout”.