Geoffroy Seltzer : “Ne pas monter en N2 serait un cuisant échec”
Après une saison réussie qui a vu l’EB Mirecourt finir à la seconde place du classement de N3, son coach Geoffroy Seltzer reconnaît n’avoir qu’une idée en tête : la montée. Rencontre avec un entraîneur qui se donne les moyens de ses ambitions.
Geoffroy Seltzer, l’objectif 2015-2019 a parfaitement débuté par une belle saison dernière. Quel regard portez-vous sur cette seconde place ?
Geoffroy Seltzer C’est la meilleure saison depuis que nous sommes engagés en Nationale 3. L’objectif officiel, qui entre dans le plan 2015-2019, est de jouer les trois premières places. Très vite, il s’est dessiné un duel avec Pfastatt. Mais, la ” finale ” de février dernier s’est mal déroulée puisque nous nous sommes inclinés chez eux. Il aurait fallu gagner là-bas pour monter. À froid, c’est une très belle saison, qui respecte le projet, avec 16 victoires consécutives.
Il semble possible que vous puissiez monter en N2 plus rapidement que prévu ?
G. S. – On se donne les moyens de nos ambitions et nous avons la chance d’accueillir les meilleurs joueurs vosgiens. L’an dernier, nous avons recruté Yohann Jacques (ex-GET Vosges) et Doudou M’Bodji (ex-Saint-Dié), qui ont bonifié l’effectif immédiatement et nous ont permis d’élever les objectifs.
Cette année, le recrutement est encore plus prometteur ?
G. S. – Nous avons enregistré quatre départs. Il a fallu les remplacer rapidement et la bonne pioche est l’arrivée de Nemanja Marinkovic. Le joueur n’a pas été conservé par le GET Vosges et c’est lui qui s’est rapproché de moi pour jouer à Mirecourt.
Un joueur de niveau N1 qui propose ses services en N3, surpris ?
G. S. – Oui car je pense qu’il aurait pu trouver un club plus huppé. Je savais que le GET ne le conservait pas mais je ne lui ai rien proposé. Mon effectif était bouclé et c’est lui qui m’a contacté à trois jours de la fin des mutations. Il est dans les Vosges depuis quelques années et avait la volonté de rester. De plus, il connaît Yohann Jacques et il sait quels sont les objectifs du club.
Il arrive avec un certain statut. Est-ce que ça sera difficile à gérer ?
G. S. – Non, j’ai la chance d’avoir 12 joueurs qui ont le potentiel d’être titulaire dans n’importe quelle équipe de N3. À moi de trouver l’alchimie. Ayant côtoyé moi-même le haut niveau, j’ai une certaine légitimité pour eux. En fait, il va falloir gérer l’équilibre dans l’équipe. Le message est que ce ne sont pas les meilleurs joueurs qui seront champion mais la meilleure équipe.
Vous semblez avoir un gros effectif, qui pourrait s’en sortir à l’échelon supérieur ?
G. S. – On l’a vu lors de notre premier match amical contre Joeuf (N2) où nous nous sommes inclinés (75-72) après avoir dominé pendant 39 minutes. Le potentiel est là mais il va falloir être champion de N3 pour dire qu’on a le niveau N2 (rire). On fait partie des deux ou trois équipes favorites de la division.
Quels seront vos principaux adversaires ?
G. S. – Il faudra se méfier d’Holtzheim et Rixheim. Ces derniers que nous affronterons chez eux, pour notre premier match officiel. Ça sera un vrai révélateur.
Ce peut-être une tendance de la saison que vous allez faire ?
G. S. – Oui et non. L’emporter là-bas permettra de marquer des points importants contre un adversaire direct. Mais, l’an dernier, on s’était incliné à Dijon et ça a été un mal pour un bien car nous avons enchaîné 16 victoires consécutives. Seulement, je préférerais ne pas rééditer ce début de saison manqué.
L’objectif annoncé est la montée. Tout autre résultat serait un échec ?
G. S. – Ne pas monter en N2 serait un échec cuisant et surtout un ralentissement dans notre objectif à long terme. La place de Mirecourt est clairement en N2. Au dessus, ça serait compliqué financièrement. Mirecourt est un club familial, qui doit le rester.
Rixheim – Mirecourt
1ere journée – N3
Samedi 24 septembre, 20 h
Grande salle, Rixheim
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