Stéphane Barin : « Le Gamyo Epinal joue pour gagner »

Le coach du Gamyo Épinal aborde sa seconde saison sur le banc vosgien avec un objectif de réussite. Si son groupe est encore en rodage, la saison sera longue, avec 44 matchs et Stéphane Barin a confiance en ses joueurs. Entretien.
Stéphane Barin, la trêve a été longue pour le Gamyo Épinal. Comment jugez-vous la préparation, avec ce nouvel effectif ?
Stéphane Barin – On a perdu un peu de temps car nous avons eu des blessés et Nicolas Arrossamena, Romain Chapuis et Romain Gutierrez, étaient retenus en équipe de France. C’est le côté gratifiant d’avoir des joueurs sélectionnés, mais aussi pénalisant lorsqu’on est en pleine préparation.
Quel objectif vous êtes-vous fixé avec les dirigeants ?
S. B. – Rentrer dans le top 4, car nous connaissons l’importance d’un tel rang avant les playoffs. Le club s’est donné une petite partie des moyens pour l’atteindre. Épinal sort de deux belles saisons. J’espère qu’il y en aura d’autres après. Je veux toujours remporter le prochain match.
Le recrutement est-il conforme à ce que vous vouliez ?
S. B. – Je pense que nous serons un peu moins rapides sur la glace, mais le jeu sera plus posé et léché, ce qui ne devrait pas déplaire aux spectateurs. On a un groupe plus complet, plus équilibré, en manque de finesse derrière, concernant la relance, mais nous avons du poids.
La saison débute bien. Quel est votre secret de réussite ?
S. B. – Il n’y a pas de secret. Lorsqu’on a 4 lignes de jeu et que l’on met un peu de rythme et de la pression au bon moment, on s’ouvre le chemin de la victoire. Malgré tout, je me réveille encore en me demandant, ” Est-ce que j’ai bien tout abordé ? “, ” J’ai oublié de les avertir de ceci ou cela
“. Mais tout va rentrer dans l’ordre petit à petit avec l’enchaînement des matchs.
Justement, craignez-vous ce marathon de 44 matchs ?
S. B. – Je pense que sur certains matchs à l’extérieur, nous patinerons moins vite que l’an dernier, puisqu’il n’y avait que 26 matchs. C’est normal. Il va falloir trouver le discours et les ressources pour savoir gagner. En revanche, sur une saison à 44 matchs, les joueurs comme les coachs n’attendaient que ça. On préfère jouer en match qu’à l’entraînement.
Certains supporters ont des doutes sur les possibilités à rééditer les performances des saisons dernières. Qu’avez-vous à leur répondre ?
S. B. – C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses, non ? (rire) Je n’ai aucun doute, sinon je ne ferais pas ce métier. Je peux comprendre que les supporters aient des doutes mais, pourquoi ne pas surfer sur cette vague de réussite ? On va encore jouer les trouble-fêtes dans ces
44 matchs.
Allez-vous jouer la Coupe de France à fond ?
S. B. – L’objectif de victoire est dans la tête de tous les clubs inscrits dans cette compétition, puisque c’est le chemin le plus rapide pour décrocher un titre. On veut la gagner logiquement, comme en Saxo-Print Magnus. À nous de gérer au mieux pour réussir.
Le club se structure en SASP, on assiste à un tournant ?
S. B. – Bien sûr et la mayonnaise prend à tous les niveaux : administratif, sportif, bénévoles, sponsors, il y a toute une dynamique qui s’est mise en place. Il y aura certainement des ratés par endroits, des réussites à d’autre. Il ne faut pas aller trop vite.
Quels sont les favoris ?
S. B. – Rouen, Bordeaux et Grenoble devraient être au rendez-vous
…Et Épinal ?
S. B. – Bien sûr, je nous vois dans ce lot.
Les prochains matchs du Gamyo Epinal, à domicile :
– Gamyo – Gap : mardi 27 septembre, 20 h 15
– Gamyo – Nice : mardi 4 octobre, 20 h 15
– Gamyo – Strasbourg : dimanche 9 octobre, 18 h
Patinoire de Poissompré, Épinal
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