Projet Pangée : le Vosgien Guillaume Huot-Marchand dévoile un troisième clip

Votre troisième clip vient tout juste de sortir. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce titre et sur la démarche derrière cette nouvelle vidéo ?
C’est une lyric vidéo, avec les paroles qui défilent sur un montage photo. Les images ont été réalisées par l’artiste photographique “Andromeda Prophecy”. La chanson raconte la formation, le voyage et la chute d’une météorite. J’ai trouvé intéressant d’illustrer cela avec des images qui évoquent un voyage spatial. C’est assez contemplatif visuellement, mais musicalement c’est l’un des morceaux les plus métal de l’album. Le titre s’appelle Planétoïde.

Votre projet est pour l’instant exclusivement studio. Est-ce un choix assumé ou envisagez-vous d’ouvrir un jour la porte à la scène et aux concerts ?
C’est un choix assumé. Au départ, Projet Pangée est un projet solo, même si j’ai été rejoint par un bassiste. Je n’ai pas de groupe constitué et surtout pas le temps de monter une formation pour la scène, car ma priorité reste la compagnie de théâtre. Pangée, c’est un projet artistique parallèle. Pour l’instant, je ne me sens pas capable de trouver un local, réunir des musiciens, répéter… On verra plus tard, peut-être.

Trois clips sont déjà disponibles et un quatrième arrive bientôt. Pourquoi ce choix de privilégier autant le format vidéo pour accompagner vos chansons ?
C’est une façon de relancer l’intérêt autour de l’album et de proposer d’autres objets artistiques. Cela permet de toucher un public différent, via d’autres réseaux. Le quatrième clip arrivera courant octobre, il est entièrement tourné dans les Vosges.

Votre album oscille entre plusieurs genres, de la chanson française au métal en passant par le rock progressif. Comment définiriez-vous votre identité musicale ?
Justement, j’ai du mal à la définir. Je n’ai pas cherché à m’inscrire dans un style particulier, j’ai simplement composé ce que j’avais envie de faire. Cela va de la chanson française au rock progressif, en passant par le métal, que j’écoute depuis 30 ans. Il y a aussi d’autres influences, comme le gothique. C’est assez mélangé. Peut-être que les prochains albums auront une direction plus affirmée. J’envisage trois albums sous le nom de Projet Pangée, c’est l’objectif. Reste à savoir dans quel délai et de quelle manière. Je précise également que la pochette a été peinte par une artiste vosgienne : Sözö Tözö, basée à Plombières-les-Bains.

Vous êtes également comédien et fondateur de la Compagnie Eutrapelia.
En effet, la compagnie, c’est un duo avec ma compagne. Nous sommes tous deux comédiens professionnels et écrivons nos spectacles autour de périodes historiques ou de thématiques particulières. Nous répondons aussi à des commandes, comme celles du tribunal de Neufchâteau ou du centre d’Azincourt. Nous avons une douzaine de créations à notre catalogue et nous jouons dans toute la France, ainsi qu’en Suisse. L’Histoire est une matière riche, avec ses costumes, mais elle nous permet aussi de parler de problématiques modernes comme l’écologie ou le racisme, sans tomber dans le militantisme. Cet automne, nous serons en représentation dans les Vosges à Mirecourt, Nompatelize et Saint-Michel-sur-Meurthe, dans le cadre d’un projet de la médiathèque départementale, puis à Gérardmer en décembre pour un spectacle scolaire.

Liens utiles
Album Au Bord de l’Abîme sur Bandcamp : écouter ici
Clips de Projet Pangée sur YouTube : Clip 1 | Clip 2 | Clip 3
Page Facebook de Projet Pangée : facebook.com/PangeeProjet
Compagnie Eutrapelia : www.eutrapelia.fr

Article rédigé par :

Adel Saoud

Rédacteur Sport, Culture, Actu