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Moto : Un bilan frustrant mais encourageant pour le Spinalien Mickaël Pernot à Lédenon

Le 15 mai 2025 par Adel Saoud
Mickaël Pernot était en compétition à Lédenon la semaine dernière
© MP

Sur le circuit exigeant de Lédenon, Mickaël Pernot, fondateur de l’association Mikatak Racing, a vécu un week-end de compétition aussi éprouvant qu’enrichissant. Malgré une casse mécanique et des débuts difficiles, le pilote repart gonflé à bloc, prêt à relever les prochains défis.

Un an après la création de son association de moto de compétition, Mikatak Racing, Mickaël Pernot continue de faire vivre sa passion de toujours. En fin de semaine dernière, il était en lice dans le championnat Challenger 1000 de l’Ultimate Cup Moto, sur le circuit vallonné et redouté de Lédenon. Une épreuve qui a mis à rude épreuve son corps, son mental, mais surtout… sa moto. « Le week-end dernier à Lédenon, c’était intense. Physiquement, mentalement, émotionnellement… », raconte le Spinalien.

Arrivé le jeudi soir, il installe son paddock. Le vendredi matin, les contrôles techniques passent sans accroc, la moto est homologuée. Mais dès les essais libres du samedi, les premières difficultés apparaissent. « Lédenon ne fait aucun cadeau. Vallonné, piégeux, des virages à l’aveugle dans tous les sens », confie-t-il. Les réglages sont compliqués, la moto instable, la confiance s’effrite. En qualifications, malgré quelques améliorations, le chrono est sans appel : 41e sur 42. Un coup dur. Mais le sursaut intervient lors de la première course. « Je me libère. Pas d’électronique, juste moi et mon GSXR 1000 de 2003 face à des motos modernes. Et pourtant, je remonte, je me bats, je retrouve le kiff. » Le Vosgien termine 34e, une place modeste, mais une victoire personnelle précieuse. « La confiance revient. »

Dimanche, la météo joue les trouble-fêtes. Il décide de chausser des pneus pluie, une première. Et là, surprise : « Je me sens bien. Très bien. Je prends du plaisir, je suis à l’aise, je sens que j’ai du rythme. » Tout semble enfin s’aligner, jusqu’au retour aux stands. À la reprise : claquement net, boîte de vitesses cassée. Fin du week-end. Un abandon frustrant, surtout quand le pilote se sentait prêt à performer sous la pluie. Mais pas question de baisser les bras. « Ce week-end m’a fait grandir. J’ai appris. J’ai progressé. Et j’ai vibré. Je rentre plus déterminé que jamais. » Pour Mickaël Pernot, ce n’était qu’une étape. Et surtout, comme il le fait remarquer en guise de conclusion : « Ce n’est que le début ! »

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