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Cinéma : Casse-Tête Chinois de Cédric Klapisch

Le 04 décembre 2013 par Bruno Veillon

Casse-tête chinois – Film de Cédric Klapisch – Sortie le 4 décembre 2013

Avec Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France… – Durée : 1h54

Enfin devenu écrivain et promis à un bel avenir dans la capitale, Xavier (Romain Duris) n’a pas fini de remettre de l’ordre dans sa vie. Depuis ses dernières aventures, il s’est marié avec Wendy (Kelly Reilly) avec qui il a eu deux enfants… mais ça, c’était avant. L’impatience de celle-ci a finalement eu raison du couple, et elle, a fait ses valises avec les enfants direction New York. 

Xavier décide de prendre un nouveau départ et s’envole pour la Grosse Pomme. Arrivé sur place, l’imbroglio administratif et les tensions relationnelles vont mettre ses nerfs à rude épreuve… Attendu de pied ferme par les fans depuis Les Poupées Russes, il aura fallu huit ans pour découvrir ce Casse-Tête Chinois et retrouver Xavier et sa bande. Huit ans pour permettre aux personnages de passer un cap, celui de la quarantaine, qui ouvre de nouvelles perspectives pour les héros. La première chose qui frappe dès les premières minutes, c’est le sentiment d’avoir quitté une bande de copains pour les retrouver aujourd’hui avec le même plaisir, comme si c’était hier. Plus cohérent que Les Poupées Russes, qui faisait davantage figure d’intermède (réjouissant, l’intermède), Casse-Tête Chinois pousse ses héros à prendre le taureau par les cornes. Mais vont-ils pour autant s’en sortir ? Que les aficionados se rassurent, on retrouve les gimmicks des premiers films qui ont porté haut ce feel-good movie générationnel. 

Certaines séquences ont certes un air de déjà-vu mais passent davantage pour des clins d’oeil et autres effets miroirs aux mésaventures de Xavier et des siens que des répétitions malvenues. Cédric Klapisch, qui a découvert Romain Duris dans Le péril jeune, boucle la boucle avec application, tricote et détricote la complexité des rapports entre ses personnages comme il filme les rues de New York, images riches d’authenticité sur lesquelles il placarde une bande-son entraînante et pointue. Le final va sans doute diviser, mais dans sa logique, clôt en beauté la trilogie… sauf s’il vient à Klapisch l’envie de pousser encore plus loin le récit. Mais là où elle est menée, l’histoire est belle.

Voir la bande-annonce :

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