Jacques Cablé et l’export : Suivez le guide

Il reste des places à prendre, des emplois à créer à l’exportation. C’est le message de Jacques Cablé qui sut ouvrir des horizons à l’économie vosgienne. Il nous le conte dans un récit passionnant.
” Réfléchir seul “. La conviction, profonde, est de Jacques Cablé (Baudricourt 1985). La vie, sa vie, est d’abord le fruit de cette communion entre des idées géniales, novatrices, exportatrices et l’autre, l’étranger d’ici ou d’ailleurs, de très loin même, puissant ou plus anonyme qu’il a su motiver, activer, entraîner dans ses aventures économiques, politiques et sociales. ” Comment réussir sa vie, en la mettant en accord avec sa conscience ? ” Jacques Cablé, qui, ” intrépide meneur d’hommes, entraîna partout avec lui de fidèles équipes d’intrépides travailleurs lorrains “, nous le conte avec raison dans L’export, ma vie, ma passion paru récemment aux Editions Serpenoise. Raison et passion unies dans une vie, cocktail d’aventures, d’audace, de succès reliant les Vosges (mirecurtiennes) où était basé son groupe et dont il fut conseiller général, au monde le plus ouvert où il imprima sa marque d’entrepreneur, de bâtisseur, au contacts des grands chefs certes, mais surtout de l’homme, dans sa diversité. Ici Mobutu avec qui il sert la messe, là Saddam Hussein, moins avenant, semble-t-il, et les autres bien sûr
Peu importe les trous à rats, le tramway nommé désir ou les usines clés en main, Jacques Cablé va de l’avant. Avec ses équipes vosgiennes et ses partenaires, d’un jour ou de toujours, en (re)naissance permanente. À l’heure où institutions, organismes, conseillers, experts ne jurent que par une adaptation vitale à la sacro-sainte mondialisation, vue sous son seul angle économiste, le pionnier sait nous faire partager sa capacité à ouvrir des marchés porteurs, comme à côtoyer les plus démunis, souvent les plus inventifs, tous riches.
De la Guinée à la Sibérie
Signe de la qualité humaniste de l’ouvrage, les photographies sont issues pour la plupart des carnets de voyage de l’auteur. De quoi nous faire plonger dans ce qui fut et reste la vie d’un acteur aussi universel que local à qui l’on doit, entre autres, la zone franche de Juvaincourt. Avec pour voisine une piste si belle qu’elle ne peut que favoriser la découverte de nouveaux horizons. Bel héritage en somme !