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Transition écologique : ce qui change dès aujourd’hui, dimanche 1er janvier 2023

Le 01 janvier 2023 par Théa Hartmann
Transition écologique : ce qui change dès aujourd'hui, dimanche 1er janvier 2023
Énergie et climat : ce qui change au 1er janvier 2023
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Qui dit nouvelle année, dit nouveaux changements dans notre vie quotidienne. Et il va y avoir des bonnes et des moins bonnes nouvelles pour certains concernant l’énergie et le climat. On fait le point.

Ce premier jour de l’année 2023 est synonyme de plusieurs changements dans notre vie quotidienne. La rédaction fait le point sur les changements en 2023 concernant l’énergie et le climat qui rentre en vigueur dès aujourd’hui.

Le bouclier tarifaire du gaz et de l’électricité est prolongé

Initialement prévu jusqu’au 31 décembre 2021 pour le gaz, le gouvernement a finalement souhaité prolonger le bouclier tarifaire pour l’année 2023 face à la hausse des prix de l’énergie. Cette prolongation s’applique ” au consommateurs résidentiels ainsi que qu’à toutes les copropriétés disposant d’un contrat d’approvisionnement en gaz naturel à titre individuel”. À noter que le bouclier tarifaire sur l’électricité, limite se limite à hauteur de 15 % – contre 40 % s’il n’existerait pas. Il sera mis en place dès le 1er février 2023.

Un amortisseur électricité pour les entreprises et les collectivités

L’amortisseur électricité va prendre effet à compter du 1er janvier 2023, et ce, jusqu’au 31 décembre 2023. Ce nouveau dispositif s’ajoute aux mesures déjà mises en œuvre pour accompagner les entreprises et les collectivités locales face aux hausses des prix de l’électricité.

Pour qui ?

Ce dispositif est destiné aux consommateurs ayant un contrat professionnel, qui ne sont pas déjà éligibles aux boucliers tarifaires, avec des conditions de taille dans le cas des entreprises (établissements publics, associations, PME).

Comment ?

Concrètement, l’État prend en charge une partie de la facture d’électricité (50% de la facture) dès lors que le prix souscrit dépasse un certain niveau de prix ( au-delà de 180 €MWh et dans sa limite de 500€/MWh).

Appliqué directement par les fournisseurs d’énergie, l’amortisseur électricité est une réduction de prix qui se traduira dans la facture d’électricité des consommateurs dès janvier prochain.

Évolutions des critères sur les passoires thermiques

Plusieurs années que la guerre est déclarée entre le gouvernement et les passoires thermiques, ces logements les plus mal isolés ou les plus mal chauffés. Et l’année 2023 marque une nouvelle étape dans cette lutte. 

En effet, conformément à la promesse du ministère de la Transition écologique il y a un an, le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement, etc.) a été fixé à 450 kWh/m² au 1er janvier 2023.

Autrement dit, les dizaines de milliers de logements très énergivores dépassant ce seuil devront subir des rénovations et se mettre aux normes – sans quoi ils seront interdits à la location. Objectif : couper l’herbe sous le pied des propriétaires peu scrupuleux, n’hésitant pas à mettre en location des logements qui vont faire exploser la facture de chauffage.

« En 2025, tous les logements notés G seront concernés par cette interdiction de location. Les logements classés F le seront en 2028 et, enfin, les logements notés E en 2034 », complète le site service.public.fr.

Évolution des subventions pour les travaux de rénovation énergétique

C’est bien connu : le mois de janvier est celui des bonnes résolutions. Et si vous aviez prévu de vous lancer dans des travaux de rénovation énergétique en 2023, cette information devrait vous intéresser.

Dans le cadre de la loi Climat et résilience du 22 août 2021, une nouvelle obligation entre en vigueur pour les foyers bénéficiant de MaPrimeRénov’. Elle concerne Mon Accompagnateur Rénov’, et est obligatoire pour réaliser des travaux bénéficiant des aides à la rénovation énergétique de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) « conditionnées à une amélioration de la performance énergétique globale du logement ».

« La demande d’aide doit être déposée à compter du 1er janvier 2023 et son coût supérieur à 5 000 € TTC (aide accordée aux ménages modestes pour la réalisation de travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %) », souligne service-public.fr.

Une prime pour mieux se déplacer

Le gouvernement prévoit 100 euros pour tous les conducteurs qui vont s’inscrire sur les plateformes de covoiturage, qui est mise en place dès aujourd’hui, dimanche 1er janvier 2023 pour les primo-conducteurs – les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage – ” afin d’apporter un coup d’accélérateur à la pratique“. Les conducteurs concernés recevront donc “25 euros minimum à l’inscription” et le reste au 10e trajet effectué “dans un délai de 3 mois à compter du premier covoiturage”. Une somme reversée par les plateformes de covoiturage de façon progressive.

Pour bénéficier de la prime, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Avoir le permis de conduire.
  • Effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023, puis 9 autres trajets dans les 3 mois suivants ;
  • La distance du trajet réalisé en France ne doit pas être supérieure à 80 km.
  • Les trajets sont effectués en utilisant un opérateur de covoiturage éligible.

La liste des opérateurs de covoiturage éligibles au dispositif :

Un certain nombre de plateformes de covoiturage ont d’ores et déjà indiqué mettre en œuvre la prime covoiturage au 1er janvier 2023. En voici la liste de certains éligibles au dispositif :

  • BlaBlaCar Daily
  • Coopgo
  • Ecov
  • La roue verte
  • Mobicoop
  • Karos
  • Klaxit
  • Ynstant

    Renforcement du malus écologique 

    Ce qui devait donc arriver en 2020 n’interviendra finalement qu’en 2023 ! Il s’agit du nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme neufs. De plus en plus drastique chaque année, le malus écologique pénalisera en 2023 les véhicules rejetant au moins 123 g/km de CO2, au lieu de 128 g/km en 2022. Le montant maximal s’élèvera à 50 000 € pour les plus « mauvais élèves », soit à partir de 225 g/km de CO2.

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