Le GET Vosges perd tout espoir de playoffs contre Mulhouse

Le GET Vosges a été mené quasiment tout au long de sa partie face à Mulhouse. Malgré plusieurs retours dans le jeu, le derby revient à l’équipe Alsacienne et prive le GET Vosges de quasiment tout espoir de qualification en playoffs.
Ils n’y ont cru que 3 minutes les basketteurs du GET Vosges dans leur derby les opposants à Mulhouse, ce vendredi 17 avril. Après ces premières minutes de jeu, les Golbéens menaient la partie (9-4) et lançaient idéalement ce match qui promettait d’être très tendu. “Mais c’était sans compter sur ce diable de Bigote“, analysera ironiquement, après coup, l’entraîneur spinalien Laurent Mathis.
En ayant travaillé fortement leurs schémas défensifs pendant les séances d’entraînement, cette semaine, les basketteurs du GET Vosges pensaient pouvoir tenir en respect leurs visiteurs du soir, mais l’adresse incroyable de l’ailier-shooter mulhousien, qui finira à 6/7 à 3 points, était de trop.
Après 5 minutes de jeu, Golbey savait déjà que la soirée serait longue, en admirant la facilité qu’a eu Mulhouse à revenir dans la partie (9-10). Suivra une petite démonstration offensive des visiteurs qui prenait déjà le large en fin de premier quart-temps (17-23).
Et le GET ne réussira pas à retrouver son jeu si perturbant pour l’adversaire. De maladresses en erreurs de jugement, les hommes de Laurent Mathis assisteront à une belle démonstration de Mulhouse (25-34, 15e). Et la partie ne s’améliorera pas dans le second quart-temps puisque la mi-temps conservera le même écart (38-47, 20e).
Le retour des vestiaires sera plus intéressant pour les supporters locaux. Sur l’impulsion du capitaine Babacar Diouf qui réussira à intercepter le premier ballon du 3e quart-temps, pour aller dunker, le GET Vosges retrouvera un jeu plus fluide (54-61, 25e). Mais une faute anti-sportive “idiote” de Luc Louves, selon son coach, permettra à Mulhouse de reprendre le large dans la minute qui suivra (56-65).
Le moment où les locaux se réveilleront et enchaîneront enfin les belles actions offensives par Diouf, Loïc Gigant et Gilles Duro à 3 points (68-68, 30e). Conscient de l’importance de ce match contre un adversaire direct à la lute pour les playoffs, le GET Vosges réussira à tenir tête à la grosse équipe mulhousienne jusqu’à la 35e minute de jeu (76-79). Mais les visiteurs, sous l’impulsion de Bigote, réussiront à reprendre le large (85-90, 38e), puis (90-98, 39e).
Le GET Vosges manque son money-time et s’incline (93-101). Une défaite difficile puisque les Vosgiens perdent quasiment tout espoir d’une qualification en playoffs, au dépens de leur adversaire du soir.
Laurent Mathis, entraîneur du GET Vosges : “Nous avions une grosse équipe en face et ils ont parfaitement travaillé nos systèmes. Bravo à eux. Il y a une vraie différence entre notre équipe intéressante mais en manque d’expérience et cette bonne équipe de N1, qui a peut-être quelques choses à jouer en playoffs. Pour nous, c’est quasiment finit car il faudrait que nous gagnions nos deux derniers matchs et que Mulhouse perde les siens. Nous n’avons plus notre destin en main mais je retiens que cette saison est réussie puisque nous nous maintenons honorablement”.
Jérôme Valsésia, Président du GET Vosges : “Le match a été beau et les gars ont tout donné mais ce soir, Mulhouse semblait bien plus fort. Il y a des soirs comme ceux-là où la réussite est pour l’adversaire”.
Loïc Gigant, 11 points pour le GET Vosges : “On savait que ce match serait difficile dès le départ, surtout physiquement. Nous n’avons pas été dans le coup défensivement. Nous ne réussissions pas à rester appliqués. C’est là que ce joue la défaite. Pourtant, nous avions bien travaillé à l’entraînement”.
David Douillet, père du pivot du GET Vosges Jérémie et spectateur de choix : “J’ai vu un beau match avec des temps forts et faibles pour les deux équipes. Mulhouse est une très belle équipe mais je suis interloqué de voir que cette équipe a complètement changé d’effectif en décembre. Je ne trouve pas que ça soit normal et j’essayerai d’en toucher quelques mots au président de la ligue (rire). Mulhouse fausse le championnat avec ces recrues tops niveaux. Mon fils a fait un bon début de match puis il s’est éteint au fur et à mesure. Je suis content, tout de même, de voir ses progrès. Ce soir, rester dans les tribunes a été difficile pour moi. J’avais envie d’intervenir, de crier et de jouer (rire). Maintenant, je comprends ce que ressentaient mes parents lorsque j’étais compétiteur. J’espère avoir l’occasion de revenir pour les playoffs, mais…”