Granfondo : Le nouveau défi vélo au coeur des Vosges !

Le 18 mai 2018 par Clément Thiriau

Gros programme pour le premier Granfondo Vosges, qui franchira les plus beaux cols vosgiens.

Après le Tour de la Mirabelle et avant la semaine fédérale de cyclotourisme et la manche de coupe du monde de VTT de La Bresse cet été, le département accueille un nouvel événement autour de la petite reine : le “Granfondo Vosges”. Dimanche 20 mai, quelque 1 500 cyclistes prendront le départ des trois parcours proposés au départ de La Bresse. Décryptage avec Stéphane Thouvenot, adjoint au directeur de la culture et des sports du Conseil départemental des Vosges.

Granfondo Vosges, quésaco ?

Le “Granfondo Vosges” est une nouvelle épreuve cyclosportive inscrite au programme du Grand Trophée de France, challenge organisé par la société d’évènementiel belge Golazo qui comporte 9 rendez-vous avec des parcours et des niveaux de difficulté variés, entre Saint-Tropez, le mont Ventoux et Tahiti. Départs et arrivées se feront à la station de La Bresse-Hohneck. Trois parcours sont proposés : Granfondo 174 km (3550 m D+), Mediofondo 142 km (3000 m D+) et Rando 68 km (1500 m D+).

Comment est né le projet ?

La Fédération française de cyclisme impose au département, labellisé ‘’Espace Cyclosport’’ en 2015, de mettre en place des opérations de communication. « On a régulièrement des coupes du monde de VTT et le Tour de France mais ce sont des événements ponctuels, explique Stéphane Thouvenot. Golazo dispose d’un réseau énorme et souhaitait s’implanter dans le Massif. C’est l’occasion d’instaurer quelque chose de pérenne. Le Granfondo est une opération d’envergure internationale en lien avec notre appli mobile BIKE.Vosges (9 boucles cyclosportives numérisées) qui peut accélérer le développement touristique ».

Pourquoi à La Bresse ?

La Bresse est une terre de sport et tout particulièrement de cyclisme qui a accueilli de nombreux événements. « C’est Golazo qui s’est orienté vers La Bresse car c’est la station de ski la plus connue en Belgique. C’est un nom qui fait écho chez eux. En plus il y a les infrastructures. Le week-end de Pentecôte présente des avantages et des inconvénients. Le lundi férié augmente le temps de présence sur place, mais il y a de vraies contraintes d’organisation et de sécurité. Les clubs locaux et les bénévoles sont mis à contribution ».

Les parcours

« C’est le résultat d’un travail collectif et participatif. Golazo France avait lancé un concours sur Facebook, les propositions ont été analysées et deux d’entre elles ont servi de base de travail pour établir les tracés définitifs. Des cyclistes de haut niveau et des clubs vosgiens ont participé. Et c’est l’assurance de parcours complets et exigeants, notamment le Granfondo 174 km avec une dizaine de cols. La « Rando » permet d’avoir un parcours plus accessible même s’il y aura du dénivelé, entre plaine et montagne ».

Combien de participants ?

« On a quasiment 1 000 inscrits dont une moitié d’étrangers. Parmi eux, on trouve 50 % de Belges, un tiers de Néerlandais, des Anglais, Allemands, Italiens, Suisses et même un Afghan, en tout une dizaine de nationalités. Concernant les Français, ils viennent en majorité de région parisienne, un peu de Meurthe-et-Moselle et de Moselle. On n’ira pas au delà de 1 500. On ne sera pas très loin. L’objectif est d’ores-et-déjà rempli pour cette 1ère édition. »

Quels objectifs ?

« On est sous contrat avec Golazo jusqu’en 2020. Il y aura donc au moins deux autres Granfondo Vosges. On dispose d’une aide au démarrage pour que la course à terme s’autofinance. L’objectif est d’en faire une course à 3 000 concurrents, avec des retombées importantes. Dans les Pyrénées, le Comité régional du tourisme a fait une étude d’impact et en a conclu que pour un euro investi, trois euros retombent sur le territoire immédiatement, sans compter les retombées indirectes. C’est un événement assez haut de gamme qui concerne un public certes de niche mais qui a du pouvoir d’achat et qui consomme sur le territoire. »