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Nom de jeune fille, témoins, fiançailles… questions autour du mariage

Le 10 février 2017 par Jordane Rommevaux
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Le nom de jeune fille ?

En se mariant une femme garde son nom de famille. Le mariage permet toutefois à chaque époux (quel que soit le sexe) d’utiliser le nom de l’autre époux ou le double nom. C’est un choix volontaire ! La tradition veut néanmoins que se soit la femme qui prenne le nom de l’homme en général. Cette habitude tend néanmoins à évoluer avec le besoin de certaines femmes d’affirmer leur identité. Elles tiennent à leur nom de jeune fille et cela se justifie par plusieurs raisons :

  • Les femmes se marient plus tard, il est donc plus difficile de se défaire d’un nom avec lequel on a grandi et qui a une histoire.
  • Les femmes utilisent leur nom dans de certaines professions comme journaliste ou médecin.
  • Les femmes peuvent depuis 2005 transmettre leur nom de famille à leurs enfants.

Les témoins ?

Ils sont obligatoires pour le mariage civil et sont choisis ensemble par les futurs époux. Le nombre de témoins est d’au minimum un et au maximum deux par époux (donc quatre au maximum). Ils doivent être âgés d’au moins 18 ans et il n’est pas obligatoire qu’il s’agisse de membres de la famille. Au delà de l’obligation de leur présence à la mairie pour signer le registre, les témoins sont là pour garantir votre amour. Ils ont aussi la tâche non-officielle de vous aider pour l’organisation du mariage et de vous assister à tous les stades de votre vie de couple.

La valeur juridique des fiançailles ?

Dans notre droit, les fiançailles ne sont pas encadrées par la loi contrairement au mariage. Cet acte constitue néanmoins pour le couple et son entourage un préalable au mariage. Les partenaires se promettent réciproquement de se prendre ultérieurement comme époux. Il s’agit d’un engagement moral.

Différence entre PACS et mariage ?

Tout d’abord, sans contrat de mariage, les époux sont soumis au régime légal de la communauté réduite aux acquêts ; alors que sauf mention contraire, les concubins pacsés sont soumis au régime de la séparation de biens. Autre différence notable en cas de séparation du couple. Le divorce est une longue procédure coûteuse dans la plupart des cas ; la rupture du PACS est une simple formalité administrative rapide et peu coûteuse. Cependant en cas de rupture du PACS aucune prestation compensatoire ne peut être demandée contrairement au divorce. Ensuite, en cas d’adoption, le couple marié va créer un lien de filiation avec l’enfant ; en revanche un couple pacsé ne peut adopter conjointement un enfant. La démarche sera alors individuelle. Enfin, le PACS offre une moins bonne protection pour les partenaires en terme de succession que le mariage.

(Source : service-public.fr)

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