Triathlon de Gérardmer : 6 choses à savoir sur l’épreuve de la Perle des Vosges
La Perle des Vosges sera la capitale du triple effort les samedi 3 et dimanche 4 septembre. Plus de 4 500 triathlètes seront au départ de la 34e édition du Triathlon de Gérardmer. C’est le passage incontournable pour les professionnels mais aussi les amateurs avides de se frotter à un mythe.
Les inscriptions prises d’assaut
En octobre, moins d’une heure après l’ouverture des inscriptions, l’ensemble des épreuves affichait complet. « On a enregistré jusqu’à 300 inscriptions par minute, souligne Paul Charbonnier, l’un des responsables de l’organisation gérômoise. Quand on ouvre les inscriptions pour le Triathlon distance olympique avec 900 places et qu’il y a 2 800 connexions simultanées, on sait qu’on va faire des déçus mais il faut penser à la sécurité et à la qualité des courses. C’est aussi la rareté qui explique l’engouement pour Gérardmer. »
Des parcours sélectifs
On n’atteint pas les dénivelés du Triathlon de l’Alpe-d’Huez mais les pourcentages proposés sur les parcours à vélo des épreuves XL et de distance olympique sont corsés. Sur le XL, il faut accomplir 3 boucles de 31 km. À chaque tour, il y a 630 m de dénivelé positif, soit près de 1 900 m sur l’ensemble du parcours. Il n’y a pas de mystère : la Perle des Vosges sourit à un homme fort à vélo. Sur la distance olympique, 3 boucles de 13,3 km sont au menu. À chaque tour, il y a 330 m de dénivelé positif. Certains passages présentent une pente à 15 % !
Le royaume des Belges
« Cette année, plus de 1 000 Belges seront au départ ! C’est la nation la plus représentée derrière la France. » Nos voisins du Plat Pays représentent plus de 20 % des inscrits. La proximité de Gérardmer et le charme du site les incitent à se déplacer en nombre. Ils viennent en famille et profitent des atouts de la région durant plusieurs jours. Une bonne affaire pour l’économie locale.
Un maillot jaune au départ
Après une carrière de cycliste marquée par un titre de champion de France (1999) et trois jours avec le maillot jaune sur le Tour de France 2001, François Simon s’est tourné vers le triathlon pour assouvir sa soif de compétition. Le Troyen, 54 ans cette année, truste régulièrement les premières places dans sa catégorie. Inscrit sur le Triathlon XL de septembre, il s’est déjà imposé à Gérardmer à deux reprises : en 2014 en catégorie V2 et en 2018 chez les V3.
Thomas Sayer, l’habitué du podium
Et si c’était la bonne année pour le Vosgien Thomas Sayer ? Récent champion de France sur le format S (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied), il court toujours après une première victoire sur le format olympique (1 500 m, 40 km et 10 km). Ces dernières années, il est monté à quatre reprises sur le podium : 3e en 2015 et 2017 puis 2e en 2019 et 2021. Il sera encore à surveiller de près sur les bords du lac ce dimanche 4 septembre.
Une épreuve pour les entreprises
C’est une première appelée à prendre de l’ampleur. « Le vendredi, on organisera une épreuve pour les entreprises par équipe de trois. Le principe, c’est que chaque équipier fasse un triathlon complet », précise Paul Charbonnier. Cela permettra à d’éventuels futurs partenaires de découvrir l’ambiance unique de la Mecque du triple effort dans les Vosges.
Programme du 34e Triathlon de Gérardmer :
- Samedi 3 septembre :
À 8 h 45 : départ du Triathlon XL (1 900 m de natation, 93 km de vélo et 21 km de course à pied)
À 17 h 30 : départ du SuperG femmes
À 18 h 45 : départ du SuperG hommes. - Dimanche 4 septembre :
À 8 h : départ du Triathlon Découverte (500 m, 20 km, 5 km)
À 10 h 30 : départ du Triathlon TriKids
À 11 h 30 : départ du Triathlon mini-TriKids
À 13 h 30 : départ du Triathlon distance olympique (1 500 m, 40 km, 10 km).
Infos : triathlondegerardmer.com
