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Reprise en N1 : le Get Vosges pour un nouveau tour de passe-passe

Le 22 septembre 2017 par Clément Thiriau
Laurent Mathis (en arrière-plan) s'appuyera sur quelques joueurs d'expérience comme Massé Doumbé, l'un des quatre "rescapés" de la saison dernière
© JR

Après un petit tour de Coupe de France (élimination contre Orchies lundi), le GET Vosges lance sa quatrième campagne consécutive en Nationale 1 ce samedi à Aubenas, avec un effectif largement remodelé. A nouveau, le « magicien » Laurent Mathis, coach et manager, va tenter de trouver l’alchimie. Entretien.

 

Vous avez repris l’entraînement le 7 août. L’effectif a été très remanié (7 départs pour autant d’arrivées). Quel bilan tirez-vous de la préparation ?

Laurent Mathis – Je dirais mitigé. Comme les années précédentes, l’effectif a été largement remanié (4 joueurs sont restés seulement) et il pourrait encore subir quelques retouches, il y a une réflexion sur certains éléments. Amric Fields (pivot américain) est arrivé tard (mardi), il y a eu pas mal de complications, j’aurais aimé travailler au complet plus tôt. On a eu également pas mal de pépins physiques mais c’est le lot de toutes les équipes. Nous ne sommes pas prêts en termes de défense et certains joueurs ne sont pas au top. Il y a quand même de belles promesses, comme Thomas Vincent, qui a montré de très belles choses, mais qui s’est blessé (remplacé par William Mensah).

N’est-ce pas un peu frustrant de devoir repartir à zéro, ou presque, chaque année ?

LM – Oui et non. Ce serait frustrant si on avait plus de moyens. Je suis peut-être à l’aise ou fort dans ce contexte, à devoir à chaque fois négocier, concevoir des montages entre projets sportifs et professionnels. Si nos joueurs vont plus haut, pour nous le pari est réussi. Sidibé et Ricard qui rejoignent la Pro B, c’est positif pour l’image du club. Le Get est un tremplin. Le revers de la médaille, c’est qu’on est dans un éternel recommencement. On doit systématiquement faire des paris. Les gars qui restent s’inscrivent dans un projet, comme Loïc Gigant qui est désormais capitaine. Il a un rôle de grand frère et doit passer un cap.

Quel style d’équipe les spectateurs devraient-ils voir cette saison ?

Il est trop tôt pour tirer des conclusions. L’équipe devrait avoir moins de vitesse mais être peut-être plus adroite à longue distance. C’est ce qui ressort de la préparation. L‘accent est toujours mis sur le jeu extérieur, ça shoote beaucoup à trois points car c’est le basket moderne. Défensivement, je voudrais la même mentalité que l’année dernière, une équipe combative qui affiche de vraies attitudes défensives, c’est là-dessus que je suis mitigé sur la préparation.

“Quatrième en fin de saison, je signe !”

Après deux quatrièmes places et deux éliminations au premier tour des playoffs (2016 et 2017), quels sont vos objectifs cette saison ?

Par rapport à notre budget (950 000 euros environ) et les remaniements d’effectif, l’objectif est de nous stabiliser en N1. Après, sportivement on souhaite faire au moins aussi bien que les saisons précédentes. Il y a des sceptiques par rapport à notre recrutement, majoritairement de N2, et l’arrivée tardive de notre Américain. Ces dernières saisons, les observateurs nous voyaient lutter pour le maintien et on a fait deux fois quatrièmes. Ma direction et moi-même signons tout de suite pour le même résultat. On a toujours envie de plus mais il faut rester raisonnable. J’espère qu’une saison nous sourira plus qu’une autre et que notre chance (d’aller plus haut) n’est pas passée.

Démarrer sur le parquet d’un promu, Aubenas, et défier un cador comme Rueil à domicile derrière, est-ce un début de saison piège ?

Concernant le calendrier, il y a des similitudes avec les années précédentes. Se déplacer chez un promu d’entrée (le 23) ça n’est jamais facile, ils sont sur leur lancée, ça risque d’être chaud dans leur salle. Après on joue les deux équipes annoncées comme favorites, Rueil puis Saint-Vallier. Ce début de championnat peut nous mettre dans le dur. La saison peut démarrer difficilement et nous mettre sous pression, mais si c’est le cas, il ne faudra pas céder à la panique.

Propos recueillis par Clément Thiriau

INFOS PRATIQUES

Get Vosges / Rueil : samedi 30 septembre, 20 h

Get Vosges / Orchies : vendredi 13 octobre, 20 h

Palais des sports, Epinal

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