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Laurent Baffie se pose des questions sur la scène de la Rotonde de Thaon-les-Vosges

Le 08 novembre 2022 par Théa Hartmann
Laurent Baffie se pose des questions sur la scène de la Rotonde de Thaon-les-Vosges
Laurent Baffie se pose des questions, son nouveau "one-man" à découvrir à la Rotonde de Thaon-les-Vosges.
© Patrick Casté

Si vous souhaitez savoir ce qui se passe dans la tête de Laurent Baffie, connaître ses interrogations et surtout passer une bonne soirée, entre rires, impros et délires, rendez-vous le 12 novembre à la Rotonde de Thaon-les-Vosges.

Vous êtes connu pour être le roi de l’impertinence. D’où cette attitude vous vient-elle ?

Ça vient de mon enfance, de mon quartier, de mon époque et de mes prédispositions à répondre comme un sale gosse, déjà à l’âge de 4 ou 5 ans.

Ça sert à quoi ?

L’impertinence, c’est une façon de trier les gens : mettre les meilleurs de son côté et ne pas s’emmerder avec les cons !

Quelles sont ces questions que personne ne se pose ? Un exemple ?

Par exemple : «  Pourquoi quand je rêve que je baise, je me réveille trop tôt et quand je rêve que je pisse je me réveille trop tard ? » C’est une vraie question… Je ne sais pas si vous le savez mais je n’ai pas de réponse à ça et du coup je le partage avec les gens.

Et vous obtenez des réponses ?

Aucune. Mais ça fait marrer les gens. Il y en a même qui partagent certaines de mes interrogations. Tout ça fait un package qui fait rigoler, crée de l’interactivité et fait se marrer pendant deux heures finalement. Je ne demande pas de réponse au public. Ce n’est pas un questionnaire. Si je fais l’inventaire des questions que je suis le seul à me poser sur terre, c’est seulement pour faire rire. Et, une fois que j’ai fait rire, j’ai atteint mon but et je passe à la suivante.

Est-ce qu’il y a matière à s’instruire ?

On apprend pas mal de mots dans le spectacle, donc il y a un côté instructif. J’aime bien allier culture et déconne dans mes spectacles, donc oui : on apprend des choses.

Intéragir avec votre public vous est indispensable ?

Oui, c’est ma marque de fabrique. Donc il y a toujours de l’interactivité, de l’improvisation. Le fait de déconner avec les gens, c’est obligatoire effectivement. Le spectacle, c’est un tiers d’impro et ce que j’appelle le « marché du jour », c’est-à-dire une personne du public qui, différente à chaque fois, monte sur scène.

Et le public est réceptif ?

La majeure partie du temps oui, parce que ceux qui viennent me voir savent à quoi s’attendre. Ce sont des gens qui m’aiment bien : ils ont acheté un billet, se sont déplacés… Donc oui, en général on se marre ensemble, et ça devient une bande de potes.

Adaptez-vous votre spectacle suivant les régions où vous le produisez ?

Oui bien sûr, j’adapte en fonction des régions, des spécialités locales, de ce qui se passe dans le coin. Pour les Vosges ? Ahhh… Ça c’est secret. Je ne sais pas encore mais je vais faire ma petite enquête, voir ce que je trouve et écrire. Mais bon, ça devrait aller vu que la bête des Vosges a disparu. (Rires)

Pourquoi interdire votre spectacle aux moins de 16 ans ?

Parce que je n’ai aucune envie d’y croiser le regard d’un enfant. Ce spectacle n’est pas destiné aux moins 16 ans, car il est totalement libre : j’y parle de tout et il m’arrive d’être très grossier… comme vous le savez. S’il y a un enfant de 14 ans, ce n’est pas grave, parce qu’à l’école ils ont entendu bien pire. Mais c’est pour les protéger et me protéger moi. Ce n’est pas fait pour eux.

Y a-t-il des questions bêtes ?

Il n’y en a pas ! Une bonne question pour moi, c’est une question qui fait rire les gens. C’est un spectacle comique. Le but, c’est que les gens soient écroulés de rire pendant deux heures. Et je peux vous assurer que les gens sortent contents.

Votre livre « 500 questions que personne ne se pose » est sorti en 2014. Y a-t-il un lien entre le livre et le spectacle ?

Le livre a été la base. Après j’ai rajouté des questions, de l’impro, puis de l’interactivité et ça a donné le spectacle. Mais même s’il y a quelques questions tirées du livre, ça ne lui ressemble pas du tout. C’est très riche et très fourni. Ça fait 3 ans que je le tourne, mais j’ai été arrêté deux ans par le Covid. J’avais fait un premier one man show (Laurent Baffie est un sale gosse – 2010, ndlr) et je n’avais pas envie d’y retourner parce que j’avais trop le trac, donc j’avais dit : «  j’arrête ». Puis je me suis détendu et j’ai pris ça d’une nouvelle façon. Je stressais moins et je me suis convaincu que les gens qui venaient me voir m’aimaient bien, donc qu’il fallait que j’arrête d’avoir peur et que je les fasse rire. Car c’est ce qu’ils attendent de moi. Maintenant ça se passe très bien. C’est une fête pour eux et ça doit être pareil pour moi.

Laurent Baffie se pose des questions
Samedi 12 novembre à 20 h 30
Théâtre de la Rotonde, Thaon-les-Vosges
Tarif : 37 €, déconseillé aux moins de 16 ans
Infos et résa. : www.centpourcent-vosges.fr/onsecapte/evenement/laurent-baffie-se-pose-des-questions

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